24 décembre 2016

25 décembre : quand Jésus rencontre le Père Noël

Chaque année nous fêtons Noël, mais que fêtons-nous au juste ? Certes, le 25 décembre est supposé être le jour de la naissance du Christ, nous disons supposée car aucun évangile ne fait mention de cette date Mais alors pourquoi le 25 décembre ?

Douter du 25 décembre comme étant le jour de naissance de Jésus est loin d’être une offense au Christianisme, car même dans le monde chrétien, on sait que cette date (symbolique) a été choisie par une espèce de convention. Sous l’expression « une espèce de convention » (expression fataliste) se cache bien entendu une ignorance totale de pourquoi cette date a été choisie. En fait cette date (le solstice d’hiver), et les rites qui l’accompagnent, existe depuis des milliers d’années …

Noël, une fête païenne ?

Il n'y a pas de certitude quant au jour exact de la naissance de Jésus, mais en 306 après Jésus-Christ, le pape Jules Ier choisit officiellement le 25 décembre comme fête de la Nativité, neuf mois après la fête de l'Annonciation*, pour rappeler la célébration des Saturnales.

* L’Annonciation est l'annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'archange Gabriel. Cet événement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes.

Dans la Rome Antique, les Saturnales symbolisaient les cérémonies au cours desquelles on offrait au Dieu Saturne des sacrifices. Les festivités duraient sept jours pendant le solstice d'hiver et étaient l'occasion de multiples réjouissances. Les esclaves étaient libérés de leur servitude le temps de la fête et échangeaient leur rôle avec leur maître, les maisons étaient nettoyées et purifiées et leurs habitants les décoraient de houx et de branches de sapins, le seul arbre encore vert à cette époque. Une journée entière était en plus consacrée aux enfants.

 

Les rites païens sont ainsi incorporés aux rites chrétiens plutôt que d'être combattus de front. C'est pourquoi la fête de Noël n'est pas exactement le jour d'anniversaire de Jésus, mais la célébration de sa venue sur Terre, les termes « noio » et « hel » signifiant « renaissance du soleil » en celte.

Il semble qu'en Occident la fête liturgique de Noël apparaisse en 340 avec les premières représentations de la crèche, pour se généraliser à partir du Vème siècle.

Quant à l’arbre de noël, c'est en 1521 qu’on en fait mention pour la première fois en Alsace. Il sert à décorer la maison et à regrouper les cadeaux. Les roses, les pommes et les friandises étaient les décorations habituelles du sapin, les pommes rouges faisant référence à l'histoire d'Adam et Eve.

Source : l’Internaute.com qui résume ce qu’on peut retrouver sur Internet sur le sujet

Et alors ? Est-ce grave ?

Est-ce grave de mélanger une fête religieuse avec des rites païens ? La question peut faire avaler de travers un fervent croyant, mais ce n’est pas le sujet que j’ai envie de développer dans ce présent article ; ça pourrait effectivement être pris comme une « attaque » au Christianisme – bien que dans la chrétienté, on est divisé sur certaines questions – et je n’ai pas envie que cela soit interprété de la sorte. Ca ne serait profitable à personne.

Par contre, d’un point de vue socioculturel (et éducatif), j’estime que je peux me permettre de donner un avis qui me semble pertinent.

Parlons du Père-Noël :

Le Père Noël est un personnage légendaire lié à la fête de Noël. Bien que la tradition du Père Noël ait des origines en Europe du Nord, il est popularisé aux États-Unis au XIXe siècle.

Le terme « Père Noël » apparaît plus tardivement en France, au début du XXe siècle.

Qu'il soit appelé Father Christmas ou Santa Claus en anglais, Weihnachtsmann en allemand, ou Père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux aux enfants dans les maisons pendant la nuit de Noël qui a lieu chaque année du 24 au 25 décembre. (Lire plus de détail sur wikipedia)

 

Tu crois au Père-Noël ?

Evidemment que pour un enfant, Noël c’est magnifique ! Le Père-Noël sur son traineau qui parcoure le monde en une nuit pour apporter des cadeaux aux enfants du monde. Et quel bonheur pour les parents de voir ces visages s’illuminer (sur le compte banque ça clignote rouge, mais ça c’est une autre histoire ; quand on aime on ne compte pas). Une histoire magnifique qui, évidemment personne n’en disconviendra, apporte du bonheur et de l’émerveillement dans un monde parfois cruel.

Par contre, il y a un bémol : le fait de mélanger ces mythes païens avec des choses qui relèvent vraiment du Sacré pose problème si on prend les faits sous un angle bien précis. A un certain âge, les enfants ne croiront plus au Père-Noël, tout ça la faute d’un grand-frère qui aura grandi trop vite et qui aura vendu la mèche dans la cour de récré. Trop tard le mal est fait !

On peut certes imaginer la déception parmi les plus candides – nous sommes à peu près tous passé par là – mais derrière la déception se cache un fait : « mes parents m’ont menti ! » Certes ce ne sera pas la première fois, ils ont déjà fait le coup avec la petite souris, mais là il y a un hic : « et le petit Jésus » ?

Lorsque l’on dessine un tableau et qu’on explique que « tout ça est faux » (enfin pas tout … une partie … enfin c’est pas important …), en fait c’est très important ! Aujourd’hui le Christianisme a perdu une grosse partie de son sens cultuel, d’ailleurs Noël est effectivement devenu un événement culturel, plus qu’une fête religieuse – c’est pourquoi je trouve les extrémistes laïcards tellement pathétiques lorsqu’ils veulent faire interdire les sapins dans les écoles, ça a encore moins de sens – si on suit leur logique de neutralité – que l’interdiction du voile lorsqu’il est considéré comme un « symbole religieux » (bien qu’il s’agisse d’un vêtement qui n’a pas choqué les générations précédentes, même dans la chrétienté).

Il n’y a absolument aucun (ou alors très très peu) symbole religieux dans Noël tel qu’on le connait aujourd’hui, et plus particulièrement dans un sapin illuminé avec des guirlandes. Autrement c’eut été de notoriété publique qu’on lise quelques cantiques dans les chaumières le soir de Noël, ce qui ne semble pas être le cas dans la famille « laïque » traditionnelle qui célèbre le dîner de Noël chaque année.

C’est donc un fait : à travers Noël, une grosse partie du Christianisme est désacralisée.

Une grosse partie car Noël c’est l’image même de Jésus qui est écornée au milieu d’un tableau issu du paganisme.

Certes, j’accepte d’entendre les « vrais Chrétiens » rétorquer que ce n’est pas vrai, que le Christianisme est bien vivant (je laisse à chacun son appréciation et son échelle de ce qu’il appelle « vivant »), ce n’est pas le problème. Mais à côté d’un Père-Noël qui n’existe pas (au fait qui a inventé le concept oxymorique de pieux mensonge ?) se cache un Jésus qui pourrait très bien ne pas exister non plus. Après tout, « les grands » disent tellement de bêtises que ce Dieu Tout Puissant (ou ce fils de Dieu selon ce que disent les Chrétiens) pourrait aussi être une de ces nombreuses « supercherie ».

Vous savez un gosse n’est pas si bête que ça : il vous pardonnera certes vos histoires de petites souris, mais tenter de lui apprendre a toujours dire la vérité s’avérera ensuite aussi compliqué que les « chocs » (entendez les déceptions) qu’il a du encaisser de tous ces « pieux mensonges ». Quand on commence à expliquer quels sont les mensonges graves, et les mensonges pas graves, c’est déjà un peu le début de la fin.

L’âge adulte le confirme : cette société « sous couvert de religieux » (c’est cela qui est subtil en fait) nous forme de bons laïques, voire des laïques-athées. J’insiste pour ne pas tomber une deuxième fois dans la supercherie – l’âge de la raison atteint – de croire qu’on puisse être catholique-laïque, musulman-laïque, ou juif-laïque (bien que le sens ethnique de Juif existe). Et cela n’a rien à voir avec une société laïque (très différent d’une société qui impose un espèce de laïcisme dogmatique) où les gens sont libres de croire ou de ne pas croire, libres de choisir leur religion, et de la pratiquer bien entendu – dans un cadre laïque, ce qui n’est pas (sensé être) un problème non plus.

Mais lorsque l’on veut imposer l’adjectif « laïque » pour le rattacher à la religion, on veut – quoiqu’en pense les laïcards – annihiler toute (ou une partie de) la substance, de la dimension Sacrée de la religion !

Un peu comme imposer « Santa Claus » et le mythe de Noël à Jésus (que la paix l’accompagne, ce serviteur de Dieu est bien au dessus de ce que « certains » ont voulu donner de lui comme image).

Jésus : de la divinité à la désacralisation

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur des coïncidences très troublantes : c’est en 306 que le pape Jules Ier choisit officiellement le 25 décembre comme fête de la Nativité, soit la même année où Constantin 1er est proclamé empereur.

C’est également sous Constantin Ier que s’est tenu le concile de Nicée où fut « voté » (ou proclamé ?) la divinité de Jésus.

L'empereur romain Constantin 1er (adorateur du soleil, sol invictus) convoque le concile. Il vient en effet de réunir l'Empire romain après avoir vaincu Licinius à Andrinople, en septembre 325. Se rendant en Orient, il constate vite le très grand nombre des dissensions entre ceux qui croient en la doctrine de Jésus et ceux de la doctrine de Paul* au sein du christianisme. Afin de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église, et sans doute aussi de parvenir à ses fins politiquement, il décide de réunir un concile. Celui-ci réunit des représentants de presque toutes les tendances du christianisme, peu après la fin des persécutions (celles lancées par Dioclétien durent jusqu’en 313, et certains évêques portent encore les traces des tortures infligées à cette occasion).

* Paul peut légitimement être considéré comme le fondateur du Christianisme avec (entre autre) sa doctrine « car le Christ est la fin de la Loi » (Romains 10 :4).

Après plusieurs mois au cours desquels les évêques ne parvinrent pas à se mettre d'accord sur un texte décidant de la nature de la relation du Christ au Père, l'empereur menace les quatorze récalcitrants. Trois restent fidèles à leurs conceptions, dont Arius, et sont excommuniés. (Lire davantage à propos du Concile de Nicée sur Wikipédia).

Pour résumer les positions de Jésus à ce sujet, il est bon de noter que le Christ n’a jamais dit – et encore moins enseigné – être le fils (engendré) de Dieu.

« Jésus lui dit : "Ne me touche point ; car je ne suis pas encore monté vers mon père ; mais va vers mes frères, et dis leur que je monte vers mon père et votre père, et vers mon Dieu et votre Dieu" »

- Jean (20:17) -

Jésus ne se distingue pas des autres ; il dit qu'il est le fils de Dieu, adorateur de Dieu, au même titre, et dans les mêmes conditions, que ses disciples, que tous les autres hommes ; cet aveu solennel, fait dans ses derniers moments, confirme ce que Dieu dit de lui dans le Coran : « Je ne leur ai dit que ce que tu m'avais ordonné de leur dire : Adorez Dieu, qui est mon Dieu et le vôtre ».

« Je m'en vais à mon père, car mon père est plus grand que moi. »

- Jean (14:28) -

Autre aveu de l'humanité de Jésus, car Dieu n'a rien au dessus de lui. Et c’est cela qui a été enseigné par tous les prophètes bibliques, confirmé par le Coran. En vérité la seule différence qu’il y a entre le Coran (à propos de Jésus) et le dogme chrétien, c’est tout simplement ce qui a découlé du concile de Nicée en 326 après Jésus-Christ !

« ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas “Trois”. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. »

[Sourate 4 v171. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]

Pour le croyant qui se reconnait en Jésus (pas en Paul ni en Constantin), il est très émouvant de lire cette parole attribuée à Jésus, qui ressemble à témoignage posthume :

« Celui qui ne m'aime pas, ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du père qui m'a envoyé. »

- Jean (14:24) -

Et quand Paul dit que Jésus c’est la fin de la loi (Romains 10:4), Jésus répond :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux »

- Mathieu (5:17-19) -

Certes, Paul dit que le Christ est la fin de Loi avec la rédemption ; le Christ est supposé être mort sur la croix pour laver les péchés de l’humanité (le fameux mythe du « péché originel »). Donc, selon la logique de Paul la Loi devient caduque puisqu’on devient blanc comme neige par le baptême et la foi en Jésus … mais cela, c'est la doctrine de Paul ! Car le Christ n’a JAMAIS parlé d’un quelconque péché originel.

Au contraire, il est écrit dans l’Ancien Testament :

« L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. »

- Ezechiel (18:20) -

En même temps quelle injustice d’attribuer un péché à un bébé qui vient de naître. Ces contradictions là devront être assumées par leurs auteurs, où ceux qui se revendiquent de cette croyance. Personnellement je trouve ça tellement injuste que je m’accroche à la parole attribuée au Christ (pas à celle de Paul).

Le but n’est pas de polémiquer, car je comprends très bien qu’un Chrétien peut se sentir outré de lire des choses pouvant mettre sa foi à l’épreuve. Je comprends aussi qu’un texte peut avoir « plusieurs lectures » ; et même lorsque le texte est clair on peut, toujours vouloir le lire de manière différente (cela peut demander un esprit partisan aussi).

Comme pour prouver que la vérité n’a pas à avoir peur de la confrontation, lorsque je débats avec des Chrétiens (évangélistes, ça veut dire qui connaissent un minimum la Bible), et je vous promets que c’est vrai, je n’ai pas peur de leur dire : « Je m’engage à me faire baptiser dès maintenant si vous me trouvez un passage – un seul passage – où Jésus dit clairement (Jésus, pas Paul) : "Je suis Dieu (ou fils de Dieu), adorez-moi ».

Lorsque je raconte cela à des amis musulmans, ils me disent : « Mais enfin ! Tu sais que certains érudits ou théologiens peuvent être très habiles pour te trouver un passage pouvant aller en ce sens ! ». Je réponds qu’il n’y a aucun risque, la réponse que j’obtiens des plus érudits avec qui j’ai eu l’opportunité de débattre est la suivante : « effectivement, ce passage n’y est pas ». C’est terrible car il s’agit de la pierre angulaire, le fondement du dogme Chrétien !

Comment est-ce possible qu’il y ait autant d’incohérences entre le message du Christ et celui du Vatican ? La raison est très simple :

Vous ne pouvez pas trouver dans la Bible, des choses qui ont été DECIDEES trois siècles après Jésus-Christ. C’est une évidence qui peut choquer le Chrétien croyant. Mais en l’absence d’une quelconque charge émotionnelle c’est très logique, et très facile à comprendre.

Jésus, les rites païens, le Dieu-fait-homme, le Père-Noël, … tout ça est la logique même d’une religion JUDEO-ROMAINE : du Juif Paul ancien persécuteur du Christ aux romains qui ont organisé sa crucifixion (avec les Rabbins).

Certes, on peut dire également que les ennemis de Mohammed (paix et bénédiction sur lui) ont embrassé l’Islam après avoir persécutés les musulmans. Oui mais, ces derniers se sont convertis DU VIVANT du prophète (paix et bénédiction sur lui), sans contrainte, et sans avoir « négocié » quoi que ce soit par rapport au dogme ! Ce fut une victoire éclatante, la victoire de la Parole de Dieu sur ceux qui ont voulu altérer le message de Jésus (que la paix l'accompagne).

« ô gens du Livre ! Notre Messager (Muhammad) est venu pour vous éclairer après une interruption des messagers afin que vous ne disiez pas : “Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur”. Voilà, certes, que vous est venu un annonciateur et un avertisseur. Et Allah est Omnipotent. »

[Sourate 5 v19. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]

« Dites : “Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on n'a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis”. »

[Sourate 2 v136. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]

S’ils (le prophète et ses compagnons) avaient été défaits (ce qui fut le cas de Jésus, bien que les musulmans nuancent cela et croient en son retour sur Terre), on peut imaginer que les Juifs et les idolâtres de la Mecque se seraient alliés pour ensuite créer une religion, en se mettant d’accord sur un dogme servant les divers intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir. C’est bien ce qui est arrivé au Christianisme, à partir de l’Empereur Constantin.

Et comme pour corroborer le tout, voici une proposition révélée à Mohammed (paix et bénédiction sur lui), une proposition qui renverrait l’ascenseur aux impérialistes qui – de César à Obama – n’ont qu’une chose en tête : l’intérêt de l’Empire, certainement pas celui des peuples. Quant à leur salut, il aurait fallu que les impérialistes soient croyants (ce qui n’est pas le cas de ceux qui tuent des innocents, nous en conviendrons) pour s’en soucier.

La proposition, la voici :

« Dis : “ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah”. Puis, s'ils tournent le dos, dites : “Soyez témoins que nous, nous sommes soumis”. »

[Sourate 3 v64. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]

Ceux qui « tournent le dos » doivent bien entendu être respectés. Ils sont libres de choisir leur religion, ou libre de ne pas croire. Comme ils sont également libres de faire confiance aux impérialistes dans leurs discours promettant le bonheur pour tous.

Comme dirait l’autre : « le diable porte un masque ! »

L’histoire de Jésus

Le dieu Soleil (et le 25 décembre)

Bonus : Jésus et sa mère (sur eux la paix) dans le Coran
Sourate 3 : la famille d'Imran

42. (Rappelle-toi) quand les Anges dirent : “ô Marie, certes Allah t'a élue au-dessus des femmes des mondes.

43. “ô Marie, obéis à Ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s'inclinent”.

44. - Ce sont là des nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Car tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie ! Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient.

45. (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : "Ô Marie, voilà qu'Allah t'annonce une parole de Sa part : son nom sera “al-Masih” “Aissa” (Jésus), fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah”.

46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien”.

47. - Elle dit : “Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ? ” - “C'est ainsi ! ” dit-Il. Allah crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : “Sois”; et elle est aussitôt.

48. “Et (Allah) lui enseignera l'écriture, la sagesse, la Thora et l'évangile,

49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël, [et leur dira]: “En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission d'Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission d'Allah. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants !

50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Allah donc, et obéissez-moi.

51. Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit.”

52. Puis, quand Jésus ressentit de l'incrédulité de leur part, il dit : “Qui sont mes alliés dans la voie d'Allah ? ” Les apôtres dirent : “Nous sommes les alliés d'Allah. Nous croyons en Allah. Et sois témoin que nous Lui sommes soumis.

53. Seigneur ! Nous avons cru à ce que Tu as fait descendre et suivi le messager. Inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent”.

54. Et ils [les autres] se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination !

55. (Rappelle-toi) quand Allah dit : "Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez.

56. Quant à ceux qui n'ont pas cru, Je les châtierai d'un dur châtiment, ici-bas tout comme dans l'au-delà; et pour eux pas de secoureurs.

57. Et quant à ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres, Il leur donnera leurs récompenses. Et Allah n'aime pas les injustes.

58. Voilà ce que Nous te récitons des versets et de la révélation précise.

59. Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois” : et il fut.

60. La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptiques.

61. A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire : “Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs.

62. Voilà, certes, le récit véridique. Et il n'y a pas de divinité à part Allah. En vérité, c'est Allah qui est le Puissant, le Sage.

63. Si donc ils tournent le dos... alors Allah connaît bien les semeurs de corruption !

64. - Dis : “ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah”. Puis, s'ils tournent le dos,dites : “Soyez témoins que nous, nous sommes soumis”.

Sourate 19 : Maryam (Marie)

2. C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie.

3. Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète,

4. et dit : “ô mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n'ai jamais été malheureux [déçu] en te priant, ô mon Seigneur.

5. Je crains [le comportement] de mes héritiers, après mois. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant

6. qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il te soit agréable, ô mon Seigneur”.

7. "Ô Zacharie, Nous t'annonçons la bonne nouvelle d'un fils. Son nom sera Yahya [Jean-Baptiste]. Nous ne lui avons pas donné auparavant d'homonyme”.

8. Et [Zacharie dit]: “ô mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse ? ”

9. [Allah] lui dit : “Ainsi sera-t-il ! Ton Seigneur a dit : “Ceci m'est facile. Et avant cela, Je t'ai créé alors que tu n'étais rien”.

10. “ô mon Seigneur, dit [Zacharie], accorde-moi un signe”. “Ton signe, dit [Allah,] sera que tu ne pourras pas parler aux gens pendant trois nuits tout en étant bien portant.

11. Il sortit donc du sanctuaire vers son peuple; puis il leur fit signe de prier matin et soir.

12. ..."Ô Yahya (Jean-Baptiste), tiens fermement au Livre (la Thora) ! ” Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant,

13. ainsi que la tendresse de Notre part et la pureté. Il était pieux,

14. et dévoué envers ses père et mère; et ne fut ni violent ni désobéissant.

15. Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant !

16. Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient.

17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.

18. Elle dit : “Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point].

19. Il dit : “Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur”.

20. Elle dit : “Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? ”

21. Il dit : “Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée”.

22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.

23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : “Malheur à moi ! Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! ”

24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle, [lui disant : ] “Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source.

25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.

26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui : ] “Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain”.

27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : “ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse !

28. Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée”.

29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : “Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? ”

30. Mais [le bébé] dit : “Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.

31. Où que je sois, Il m'a rendu béni; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat (l’aumône purificatrice) ;

32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.

33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant”.

34. Tel est Issa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent.

35. Il ne convient pas à Allah de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : “Soi ! ” et elle est.

36. “Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin”.

37. [Par la suite,] les sectes divergèrent entre elles. Alors, malheur aux mécréants lors de la vue d'un jour terrible !

38. Comme ils entendront et verront bien le jour où ils viendront à Nous ! Mais aujourd'hui, les injustes sont dans un égarement évident.

39. Et avertis-les du jour du Regret, quand tout sera réglé; alors qu'ils sont [dans ce monde] inattentifs et qu'ils ne croient pas.

40. C'est Nous, en vérité, qui hériterons la terre et tout ce qui s'y trouve, et c'est à Nous qu'ils seront ramenés.

In fine

Ces passages ne sont pas les seuls qui parlent de Jésus et de Marie (que la paix les accompagne). Marie est élevée « au dessus de toutes les femmes de l’univers » dans le Coran. Quant à Jésus son nom apparaît bien plus de fois que celui de Mohammed !

Qu’on soit croyant ou pas, ces histoires sont absolument magnifiques. C’est vraiment regrettable qu’on ait remplacé ces traditions par le Père Noël ou Saint Nicolas. On ne peut m’empêcher de penser qu’à un moment donné (selon une évolution spécifique des croyances) quelqu’un a décidé que Noël a dû être ce qu’il est aujourd’hui. Cela renforce ma conviction que la laïcité telle qu’on la connait (la finalité d’un projet ?) aujourd’hui a remplacé un dogme par quelque chose qui lui appartient.

On sait que la laïcité est le fruit des loges maçonniques. Mais derrière le rideau, dans les plus hauts degrés se cachent les rites occultent et ésotériques. Qu’on les nomme Illuminatis ou Templiers, ils servent tous une même église.

Laquelle ? Devinez …

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