Dans les Pyrénées-Orientales, un petit village... par Europe1fr
Une première expérience "positive". L'hiver dernier, la bourgade avait déjà accueilli 18 migrants de fin février à début mai. Et "l'expérience a été plutôt positive", explique le maire de Campôme, Christophe Carole. "Les choses se sont bien passées. Ils ont passé ces trois mois dans le village. On les croisait, toujours souriants et polis, proposant même d'aider les personnes âgées quand il y avait des sacs de courses à porter en revenant du marché."
Des liens se sont tissés. Très rapidement, les 110 habitants de Campôme ont même tissé des liens forts avec ces réfugiés irakiens, afghans ou encore éthiopiens. Certains leur ont offert des cours de français, proposé du co-voiturage. Certes, ils ne parlaient pas leur langue et n'avaient pas la même culture, mais les réticences de départ ont été vite balayées. "Dans un petit village de moyenne montagne, cela faisait un peu de vie", se souvient Christophe Carole. "C'était toujours aussi agréable de croiser ces jeunes dans la rue."
Liberté, égalité, fraternité, hospitalité. Lorsque le préfet a demandé à l'édile si sa commune était disposée à accueillir un nouveau groupe de réfugiés, la réponse est donc vite tombée. "Nous en en avons débattu en conseil municipal et nous avons dit que bien entendu, nous répondrions favorablement à cette demande", raconte Christophe Carole. Rien de concret n'est prévu pour les semaines à venir, mais la porte reste donc ouverte. Et les habitants ont tenu à le faire savoir. Sur le fronton de leur mairie, ils ont gravé "Hospitalité". Avec un grand H.
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.