[...] Les Celtes, contrairement aux idées reçues tirées de l'image d'Epinal qu'on nous a inculqué depuis des siècles, n'étaient pas des guerriers barbares et hirsutes qui vivaient dans des huttes de bois, chassaient le sanglier pour se nourrir et qui vénéraient la nature comme les ont décrit les grecs et les romains de manière peu objective. L'archéologie moderne nous fait découvrir un ensemble de civilisations avancées, composées d'une multitude de peuples, de tribus régionales qui vivaient dans des oppida et qui ont dominé l'Europe pendant plus de cinq siècles, de la Roumanie à l’Écosse, et de l'Allemagne à l'Espagne.
Les Celtes étaient en réalité des agriculteurs productivistes et des artisans ingénieux qui savaient travailler les métaux, le verre, la joaillerie, la cosmétique et le textile. Bien avant la conquête romaine, ils savent fabriquer des produits et objets tout nouveaux en Europe. Les Celtes utilisent la marne et la chaux pour fertiliser les terres, inventent la herse ferrée pour le labourage, la moissonneuse des champs pour récolter les céréales, le tonneau pour conserver et transporter la cervoise et le vin, les savons pour se laver et les teintures pour les vêtements. Ce sont les Celtes qui, selon Pline, inventèrent toutes sortes de roues et de voitures qu'on employait en Italie. Le même Pline et Philostrate rapportent que c'est des Celtes que les Romains apprirent l'usage des métaux dans les monnaies, celui de fixer le poids que devait porter une voiture en raison de la forme de ses roues.
Pline avoue aussi que les Celtes connurent l'art de faire le verre avant les Romains. Les romains importaient également les riches étoffes dont étaient habillés les chevaliers celtes. Ils savaient fabriquer la pourpre tyrienne, le violet et l'écarlate, teintures de luxe très prisées par les nobles et les empereurs romains. C'est également en Gaule que les Romains apprirent l'art de dorer et d'argenter les brides et les harnais des chevaux. Après la conquête des Gaules, les légions romaines utilisaient également les cottes de mailles et les casques avec protèges joues, deux créations celtes. Les romains importaient des céréales, des fruits et autres productions des Gaules qui firent les délices et l'ornement des repas des Romains.
Nos ancêtres les celtes ont tout inventé dans les domaines de l'agriculture et de l'artisanat. Plus rien ne sera inventé jusqu'à l'avènement des machines de l'ère industrielle de ces derniers siècles.
Les Celtes étaient en réalité des agriculteurs productivistes et des artisans ingénieux qui savaient travailler les métaux, le verre, la joaillerie, la cosmétique et le textile. Bien avant la conquête romaine, ils savent fabriquer des produits et objets tout nouveaux en Europe. Les Celtes utilisent la marne et la chaux pour fertiliser les terres, inventent la herse ferrée pour le labourage, la moissonneuse des champs pour récolter les céréales, le tonneau pour conserver et transporter la cervoise et le vin, les savons pour se laver et les teintures pour les vêtements. Ce sont les Celtes qui, selon Pline, inventèrent toutes sortes de roues et de voitures qu'on employait en Italie. Le même Pline et Philostrate rapportent que c'est des Celtes que les Romains apprirent l'usage des métaux dans les monnaies, celui de fixer le poids que devait porter une voiture en raison de la forme de ses roues.
Pline avoue aussi que les Celtes connurent l'art de faire le verre avant les Romains. Les romains importaient également les riches étoffes dont étaient habillés les chevaliers celtes. Ils savaient fabriquer la pourpre tyrienne, le violet et l'écarlate, teintures de luxe très prisées par les nobles et les empereurs romains. C'est également en Gaule que les Romains apprirent l'art de dorer et d'argenter les brides et les harnais des chevaux. Après la conquête des Gaules, les légions romaines utilisaient également les cottes de mailles et les casques avec protèges joues, deux créations celtes. Les romains importaient des céréales, des fruits et autres productions des Gaules qui firent les délices et l'ornement des repas des Romains.
Nos ancêtres les celtes ont tout inventé dans les domaines de l'agriculture et de l'artisanat. Plus rien ne sera inventé jusqu'à l'avènement des machines de l'ère industrielle de ces derniers siècles.
Les innovations agricoles
Le vallus : la moissonneuse des champs - Alors que les Romains se servaient d'une faucille pour récolter les céréales, les Celtes utilisaient la moissonneuse pour leurs travaux des champs. L'ancêtre des machines agricoles était en fait une grande caisse à roues dentelées. Elle était poussée dans les champs par un bœuf ou un cheval, les épis arrachés tombant dans la caisse. On l'utilise sur de grandes étendues et elle est bien plus productive que la faux.
La faux - Formée d'une longue lame effilée et d'un manche en bois, elle permet aux Celtes d'augmenter sa productivité en coupant plus de fourrages pour leur bétail et de développer l'élevage. La plus ancienne faux a été découverte dans le Loiret et date du IIIe siècle avant notre ère.
La serpe - C'est un outil agricole au tranchant courbe, utilisé pour la taille et la coupe du petit bois. Munie d'un manche court, la lame recourbée permet de rassembler une botte de paille pour la trancher ou la tailler.
Le tonneau - Alors que les Grecs et les Romains transportent leurs produits dans des amphores en terre cuite, les Celtes fabriquent déjà des tonneaux en bois de châtaignier cerclés de fer, bien plus fiable pour garantir la conservation et le transport du vin.
La cosmétique et le confort
Le savon lustrant - Ce produit de nettoyage (le sopo en celte) était fabriqué à partir de cendres et de suif. Mais s'ils l'ont inventé, les Celtes sont avant tout connus pour avoir exploité les vertus hygiéniques du savon pour lustrer leur longue chevelure. C'est dans un grand chaudron que l'artisan celte fait fondre de la graisse animale qu'il mélange à chaud à de la cendre. Il obtient alors une pâte qui refroidit. A partir de ce savon ils pouvaient également fabriquer certains médicaments. Il semble que les hommes l'utilisent plus couramment que les femmes, cependant ces dernières s'en servent notamment pour se teindre les cheveux. Elles se noircissent également les sourcils, se maquillent les yeux avec du fard à paupière et se rougissent les lèvres.
Le savon lustrant - Ce produit de nettoyage (le sopo en celte) était fabriqué à partir de cendres et de suif. Mais s'ils l'ont inventé, les Celtes sont avant tout connus pour avoir exploité les vertus hygiéniques du savon pour lustrer leur longue chevelure. C'est dans un grand chaudron que l'artisan celte fait fondre de la graisse animale qu'il mélange à chaud à de la cendre. Il obtient alors une pâte qui refroidit. A partir de ce savon ils pouvaient également fabriquer certains médicaments. Il semble que les hommes l'utilisent plus couramment que les femmes, cependant ces dernières s'en servent notamment pour se teindre les cheveux. Elles se noircissent également les sourcils, se maquillent les yeux avec du fard à paupière et se rougissent les lèvres.
Les instruments cosmétiques Celtes - Les Celtes prenaient soin d'eux et ont inventé beaucoup d'instruments et produits cosmétiques celtes. Ils se rasaient déjà avec des rasoirs, ils avaient des miroirs, des forces (ciseaux), des peignes en os ou en corne pour la barbe et pour les cheveux, des grattes oreilles, des grattes ongles, des épingles à cheveux, des pinces à épiler, ils étaient des gens extrêmement propre. Ils se teignaient même les cheveux avec du lait de chaux ou de l'argile, d'où l'image du Celte aux cheveux blonds.
Les forces - Ancêtres des ciseaux, les forces servent à se couper les cheveux et à tondre les moutons pour travailler la laine
La fibule - Ancêtre de l'épingle à nourrice, la fibule est une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement.
Matelas de laine - C'est Pline qui attribue aux gaulois l'invention du matelas en laine rembourré recouvert de peau de bête, bien plus confortable que la paillasse romaine (lit de paille).
Les braies - Généralement au pluriel, les braies sont un vêtement en forme de pantalon qui était inventé et porté par les Celtes. La principale partie de ce costume était large et flottant, à plis pour certaines tribus celtes, étroit et collant chez d'autres. Il descendait en général jusqu'à la cheville, où il était attaché.
Les brogues - Les celtes, grands spécialistes de la tannerie ont inventé les brogues, une chaussure de cuire souple à forme bien caractéristique. Le coup de pied est fermé par des lamelles de cuir entrelacées le tout fermer par un lacet en cuir.
La fibule - Ancêtre de l'épingle à nourrice, la fibule est une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement.
Matelas de laine - C'est Pline qui attribue aux gaulois l'invention du matelas en laine rembourré recouvert de peau de bête, bien plus confortable que la paillasse romaine (lit de paille).
Les braies - Généralement au pluriel, les braies sont un vêtement en forme de pantalon qui était inventé et porté par les Celtes. La principale partie de ce costume était large et flottant, à plis pour certaines tribus celtes, étroit et collant chez d'autres. Il descendait en général jusqu'à la cheville, où il était attaché.
Les brogues - Les celtes, grands spécialistes de la tannerie ont inventé les brogues, une chaussure de cuire souple à forme bien caractéristique. Le coup de pied est fermé par des lamelles de cuir entrelacées le tout fermer par un lacet en cuir.
Les inventions militaires
La cotte de maille - Les Celtes maîtrisaient la technique compliquée d'extraction du fer. Avec le fer, ils fabriquaient des clous, fibules, couteaux, ciseaux, haches et casques. Ils ont inventé la cotte de maille des cavaliers, probablement au IIIe siècle avant notre ère. Il s’agit d’un assemblage d’anneaux de fer fermés, rivetés et attachés aux quatre anneaux voisins. De cette manière, un coup d’épée porté de taille se répartit sur une surface suffisante pour n’occasionner qu’une ecchymose. Elle permet à son porteur des mouvements souples. Son principal inconvénient réside dans son poids, une douzaine de kilos, qui en fait la plus lourde cuirasse en usage dans l’antiquité.
La cotte de maille - Les Celtes maîtrisaient la technique compliquée d'extraction du fer. Avec le fer, ils fabriquaient des clous, fibules, couteaux, ciseaux, haches et casques. Ils ont inventé la cotte de maille des cavaliers, probablement au IIIe siècle avant notre ère. Il s’agit d’un assemblage d’anneaux de fer fermés, rivetés et attachés aux quatre anneaux voisins. De cette manière, un coup d’épée porté de taille se répartit sur une surface suffisante pour n’occasionner qu’une ecchymose. Elle permet à son porteur des mouvements souples. Son principal inconvénient réside dans son poids, une douzaine de kilos, qui en fait la plus lourde cuirasse en usage dans l’antiquité.
Le casque - Le casque celtique est un constituant du costume de guerre des celtes. Les trouvailles et recherches archéologiques ont révélé plusieurs dizaines de casques de combat ou d'apparat. Le casque celte est souvent en bronze ou en fer avec des couvres joues pour se protéger lors des combats.
La Bouterolle - La bouterolle est un fourreau en fer, une garniture métallique fixée au bout d'un fourreau d'épée permettant une meilleur protection qu'un fourreau en cuire ou en bois, et permettait de dégainer l'épée plus rapidement. La bouterolle représente une véritable avancée technologique, preuve d'un véritable savoir faire métallurgique des celtes.
Le fer à clous - Le fer à cheval fixé au sabot avec des clous en forme de clé de violon pour en éviter son usure serait une invention des Celtes. Les Romains après la conquête ont repris cette innovation pour l'adapter à leurs chevaux. Les Romains utilisaient auparavant des hipposandales en cuire.
Le fer à clous - Le fer à cheval fixé au sabot avec des clous en forme de clé de violon pour en éviter son usure serait une invention des Celtes. Les Romains après la conquête ont repris cette innovation pour l'adapter à leurs chevaux. Les Romains utilisaient auparavant des hipposandales en cuire.
La cuisine celte
Les recherches actuelles sur de nombreux restes végétaux témoignent d'une alimentation variée (présence de légumineuses et de légumes). La viande reste un produit onéreux et sa consommation est, semble-t-il, réservée à des occasions spéciales comme les banquets qui pouvaient rassemblés des centaines de convives. L’essentiel des animaux provient d’espèces domestiques : bœuf, porc, capriné, urus (aurochs) et de manière beaucoup plus réduite le chien et le cheval. Il ne chassent pas le sanglier contrairement aux idées reçues.
Les banquets étaient organisés non seulement pour des motivations gastronomiques, mais aussi sociales, politiques et religieuses. On pouvait y boire du cidre, de l'hydromel, du vin romain et de la cervoise (une sorte de bière). On doit aux Celtes l'invention du tonneau de bois cerclé de fer pour le transport du vin et de la cervoise.
La cervoise - La cervoise est un vin d'orge gaulois, un ancêtre de la bière, sans mousse ni houblon, partie intégrante de l'alimentation celte. Sa popularité s'explique en partie par des raisons sanitaires car elle pouvait présenter moins de risque que l'eau. La cervoise est faite avec de l'orge ou d'autres céréales comme le méteil et peut être parfumée avec des herbes aromatiques comme la menthe. Le mot cervoise vient du latin impérial cervesia (de curmus, boisson fermentée), mot panroman d'origine celtique emprunté au gaulois curmi. Elle est fabriquée par le cervoisier. D'abord appelée cervoise, cette boisson est consommée dans l'Antiquité et au Moyen Âge. En espagnol le mot cerveza et en portugais celui de cerveja désignent la bière.
La charcuterie - Les Gaulois sont des spécialistes de la viande de porc. Ils la préparent sous forme de charcuterie (pâtés, boudins, saucisses...) et de salaisons (produits frais conservés dans le sel), qui sont vendus d'une région à l'autre et même en dehors de la Gaule. Ils fabriquent aussi des foies gras et de nombreux fromages.
Le couteau à lame repliable - Dans la liste des inventions celtes, le couteau repliable est la preuve d'un savoir faire et d'une belle inventivité technologique, très en avance sur son temps ! Des canifs celtes ont été trouvés lors de récentes fouilles à Bobigny.
Le Briquet à friction - Le briquet celte est en acier forgé souvent en forme de "B" pour une bonne prise entre les doigts. Par friction de l'acier contre un silex associé à un combustible (de l’amadou par exemple), se produit des étincelles qui enclenchent l'allumage. L'acier du briquet est un mélange de fer et de carbone, c'est cette combinaison qui au contact du silex produit les étincelles nécessaire à l'embrasement du combustible. Cette méthode sera utilisée jusqu'au XIXe siècle.
D'après : http://mediolanum-santonum.fr/les-inventions-gauloises.html
Invention par César des "Gaulois"
De même qu'il n'y a pas un peuple celte (un empire?!), mais une multitude de peuples certes apparentés, mais se comprenant sans doute difficilement entre eux, et possédant des coutumes différentes, de même il ne faut surtout pas s'imaginer la Gaule à l'image de la France actuelle.
César disait lui-même, avant de se lancer dans sa conquête : « Ceux qui, dans leur propre langue, s'appellent Celtes, nous les appelons Gaulois. » Il s'agissait donc jusque là des peuples qui occupaient l'Europe, de l'Ouest atlantique jusqu'à la Hongrie. Puis, César le conquérant change de langage : « J'appelle la Gaule l'espace que je viens de conquérir. Et, de l'autre côté, ce n'est plus la Gaule, c'est la Germanie. » Il s'agit donc là d'une division arbitraire de César, alors que la civilisation est la même des deux côtés du Rhin. La Gaule est une création de César, qu'on prend pour un historien alors qu'il est un brillant propagandiste. Par la suite, on s'appuiera bien plus sur la légende que sur la réalité pour accentuer les divisions ou susciter l'unité nationale. En outre, le singulier Gaule est impropre, puisque dans l'espace ainsi défini vivent une soixantaine de peuples celtes, et César racontera d'ailleurs sa Guerre des Gaules.
César disait lui-même, avant de se lancer dans sa conquête : « Ceux qui, dans leur propre langue, s'appellent Celtes, nous les appelons Gaulois. » Il s'agissait donc jusque là des peuples qui occupaient l'Europe, de l'Ouest atlantique jusqu'à la Hongrie. Puis, César le conquérant change de langage : « J'appelle la Gaule l'espace que je viens de conquérir. Et, de l'autre côté, ce n'est plus la Gaule, c'est la Germanie. » Il s'agit donc là d'une division arbitraire de César, alors que la civilisation est la même des deux côtés du Rhin. La Gaule est une création de César, qu'on prend pour un historien alors qu'il est un brillant propagandiste. Par la suite, on s'appuiera bien plus sur la légende que sur la réalité pour accentuer les divisions ou susciter l'unité nationale. En outre, le singulier Gaule est impropre, puisque dans l'espace ainsi défini vivent une soixantaine de peuples celtes, et César racontera d'ailleurs sa Guerre des Gaules.
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