18 novembre 2016

Migrants : le préfet d’Ile de France « se fout » de l’avis de la population et des élus locaux


Face à la révolte croissante suscitée par la répartition de migrants clandestins dans diverses communes Franciliennes, Jean-François Carenco a un avis très tranché : il se « fout de ceux qui gueulent »(sic).

Au cours d’une conférence de presse, le préfet a en effet déclaré : « Je vais installer des centres. Beaucoup gueulent pour la forme. Je m’en fous . Les gens ont peur de tout. On verra qui râlera vraiment lorsque ce sera fait et combien de temps ».

Propos incroyables de mépris pour les inquiétudes et les volontés de la population comme pour la démocratie locale dont les maires sont les principaux représentants.

Sans pudeur ni gêne aucune, le Préfet assume totalement « l’opacité » qui entoure le dossier de l’installation des migrants clandestins, affirmant « Je ne vais pas commencer à en parler six mois à l’avance. Je préviendrai trois mois à l’avance. Après, ce sera à chaque préfet de communiquer ou pas ».

Le représentant du gouvernement a précisé que 79 centres d’hébergement sont prévus dans toute l’Ile-de-France. Et ce, quel que soit l’avis des élus locaux, le préfet s’affirmant prêt à « passer outre l’avis des maires. »

Le « plan » de Jean-François Carenco est simple : « avancer le plus vite possible, utiliser des anciens hôtels, des anciennes casernes de gendarmerie, faire installer des structures modulaires », assumant une politique totalement irresponsable du « fait accompli » en déclarant « Si d’autres migrants arrivent, nous les prendrons. Le monde est comme ça ».

Les propos du préfet ont au moins le mérite de la clarté. La population française est ainsi prévenue de ce qui l’attend.

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