Malgré une "formation" suivie aux Etats-Unis, Radev est considéré comme un candidat pro-russe, après avoir appelé à la levée des sanctions européennes contre la Russie. Lui-même se veut « pragmatique » vis-à-vis de Moscou et parle des relations entre les deux pays surtout dans la sphère économique.
Le président bulgare a cependant des prérogatives dans le domaine de la sécurité nationale, en tant que commandant en chef de l'armée, et dans la politique étrangère.
Une crise politique potentielle est également à l'horizon. Le Premier ministre Boïko Borissov compte démissionner le plus tôt possible, pour « céder la place à la nouvelle majorité », visant le Parti socialiste, qui a soutenu Radev.
La gauche n'a obtenu que 15% des voix aux législatives de 2014 ; elle devra donc former une très large coalition avec des partis nationalistes pour former un gouvernement. Ou alors, il y aura des élections anticipées pour la troisième fois en trois ans.
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