15 novembre 2016

13 novembre: "On ne répond pas aux kalachnikovs par des bougies et des plaques sur les murs"


Patrick Jardin, qui a perdu sa fille Nathalie, régisseuse au Bataclan, dans les tueries du 13 novembre 2015, n'a pas souhaité participer aux commémorations ce dimanche. Pour lui, "le temps n'est plus aux commémorations, le temps est à la vengeance".

Sa fille a été tuée dans les attentats du 13 novembre, et pourtant, il n'a pas souhaité participer aux commémorations ce dimanche, un an après les tueries des terroristes jihadistes. Patrick Jardin a perdu sa fille Nathalie, 31 ans, dans l'attentat du Bataclan. Elle était régisseuse lumière de la salle de spectacle. S'il a décidé de boycotter les cérémonies d'hommages aux victimes, c'est parce que, selon lui, "le temps n'est plus aux commémorations, le temps est à la vengeance".

"On ne répond pas aux kalachnikovs qui mitraillent, aux couteaux qui égorgent, aux camions qui écrasent par des commémorations, des cœurs, des bougies, des plaques qu'on appose sur les murs. C'est fini ça, on doit passer à l'étape supérieure parce que sinon on aura de nouveaux des attentats. Parce que les autres (sic), ils rigolent de nous".

"Tout est de la faute de l'État"

Patrick Jardin en veut énormément à l'État, qu'il porte pour responsable des attentats. "Dans cette histoire-là tout est de la faute de l'État. Pas seulement du gouvernement qui est en place, mais les fautes incombent à tous les dirigeants qui ont été à la tête de ce pays depuis 45 ans. Tout a été fait pour qu'on ait en France un siège d'islamistes et de terroristes. Résultat, aujourd'hui on n'est plus en sécurité nulle part. La preuve c'est que Manuel Valls lui-même nous a dit qu'il fallait s'attendre à ce que nous ayons de nouveau des attentats. Ce qui est un aveu d'incompétence".

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