La présidentielle américaine est une élection au suffrage universel indirect; les électeurs désignent des représentants qui sont ensuite chargés d'élire le président et le vice-président. Chaque État dispose d'un certain nombre de ces grands électeurs, lesquels — hormis quelques exceptions — sont intégralement attribués à la paire de candidats président/vice-président qui y a remporté le plus de voix. Ces grands électeurs se réunissent ensuite dans la capitale de leur État respectif pour élire le président et le vice-président ; mis à part en de très rares occasions, ils votent en faveur de la paire de candidats pour laquelle ils ont été élus.
Généralement, la paire de candidats qui obtient le plus de voix au niveau national obtient le soutien du plus grand nombre de grands électeurs, mais la mécanique électorale ne le garantit pas forcément. Il y a eu quatre exceptions, en 1824, 1876, 1888 et en 2000, où le collège électoral n'a pas élu le candidat ayant recueilli la majorité des suffrages populaires.
La nature du processus électoral, ainsi que sa complexité, ont été critiquées par des détracteurs qui ont proposé d'autres méthodes d'élection. La question est réapparue en 2000, lorsque le candidat démocrate Al Gore a reçu la majorité des votes au niveau national mais n'a pas obtenu celle du collège électoral. De façon similaire, les partisans du système actuel ont émis de nombreux arguments en sa faveur.
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