31 octobre 2016

Partition des banlieues : Des Kosovo au cœur de la France


On nous amuse avec le démantèlement de la « jungle de Calais »… pendant ce temps, les agressions envers les forces de l’ordre se multiplient, phase de préparation et tests des capacités de résistance qui sont les prémices de la guerre civile.

Le samedi 8 octobre 2016 À Viry-Châtillon dans une zone de non-droit comme des milliers d’autres en France, et de surcroît en plein état d’urgence, des racailles n’ont pas hésité à bloquer des policiers dans leur véhicule de service pour y mettre le feu. Ce sont des criminels.

Quelques jours plus tard, à Mantes la jolie, les mêmes racailles « clonées » attaquent dans un guet-apens sapeurs-pompiers et policiers puis s’en prennent à un bâtiment officiel en l’occurrence une mairie annexe. A Vénissieux, dans le très « symbolique » quartier des MINGUETTES plus d’une quarantaine de « sauvageons » veulent en découdre avec les effectifs de la BAC.

Puis, ces derniers jours, sans motif apparent, trois individus cagoulés mettent le feu à un bus de la RAPT en Seine Saint Denis après avoir fait sortir le machiniste et les passagers. Des caillassages en série et attaques en règles des forces de l’Ordre ont été recensées un peu partout dans l’hexagone.

Cette liste est hélas accablante et chaque jour, un nouvel incident démontre que la tentative d’appropriation de parcelles de territoire par ces bandes organisées essayant de faire sécession avec la République sonnent le tocsin de la guerre civile. Ces attaques bien ciblées ont pour but évident de mettre en place cette redoutable « partition » que le Président de la République dévoile dans ses confidences journalistiques comme un nouvel Edit de NANTES qui va accorder à l’islam des places de Sûreté soumises à la charia.

Face à ces agressions meurtrières, ce contexte insurrectionnel, en guise d’unique réponse de fermeté, Monsieur FALCONE, Directeur de la Police Nationale condamne la fronde policière qui marche vers l’Élysée ou la place BAUVEAU et avec zèle lance aux trousses des flics, les policiers de L’IGPS… 

Le déni lénifiant des politiques

La réaction de la haute hiérarchie policière démontre que le pouvoir en place et bon nombre de politiciens se refusent à entendre le cri d’alarme lancé par les garants de la paix publique appelés à juste titre gardiens de la paix.

CAMBADÉLIS et autres islamo-gauchistes essayent de diaboliser ce mouvement, y voyant la « patte du FN » car au fond, ce mouvement spontané, échappant aux syndicats et au pouvoir en place, ne peut-être que politiquement incorrect. Ils savent pourtant que cette fronde n’est que l’expression du rejet des élites dominantes et de la mondialisation, dite heureuse, par la classe populaire.

Au delà du marasme interne de la police, beaucoup de citoyens vivent le même ressenti d’insécurité et éprouvent un ras le bol identique face à l’impunité permanente des délinquants devant les juridictions. Le malaise de cette profession est dû principalement à l’inversion des valeurs car les racailles sont protégées par les lois de la République grâce aux dernières réformes de la procédure pénale qui ont eu également la perversité de rendre très difficile la procédure dans les enquêtes judiciaires. Les policiers de terrain qui sont en première ligne ont constaté au fils des années la déliquescence de notre système judiciaire qui sans cesse essaye de justifier les actes de délinquance en montrant du doigt un passé colonial, un refus d’intégration des minorités et des banlieues, qui n’offrent soit disant pas de travail pour ces « jeunes » en quête d’identité, malgré la manne juteuse de subventions constantes depuis des dizaines d’années et un trafic de drogue lucratif.

Le « Syndicat de la Magistrature » monte au créneau et vilipende les accusations de laxisme portées à l’encontre de l’institution judiciaire et assure que les peines sont de plus sévères et exemplaires… Il existe un panel de peines alternatives à la prison qui font crouler de rire les délinquants, et seule l’incarcération permettrait de mettre hors d’état de nuire les auteurs d’infractions. On se souviendra de la campagne sous le règne de SARKOZY de la « résistance » de ce syndicat à appliquer les « peines plancher » et le principe de récidive ou encore son fameux « mur des cons ». La lecture des faits divers des quotidiens de province suffit pour constater le nombre de délinquants qui dealent bracelet électronique au pied, ou de permissionnaires profitant d’une sortie pour faire un cambriolage, de violeurs ou de pédophiles récidivistes etc. Ajoutons l’impossibilité d’effectuer des extractions de détenus par l’administration pénitentiaire, faute de moyens, ce qui conduit à la mise en liberté de délinquants ou de criminels qui ne seront jamais jugés.

D’ailleurs, l’exemple des migrants de Calais démontre que la loi n’est plus appliquée en France pour certains délits puisque ces gens, en situation irrégulière, devraient être expulsés manu militari conformément à la loi française. Bien au contraire on leur offre hébergement, nourriture, argent de poche et distractions diverses … Sachant qu’au regard de la loi, la régularisation n’effaçant pas l’infraction, les préfets de France et de Navarre pourraient condamnés pour complicité d’aide aux séjours irréguliers dans l’affaire du démantèlement de la jungle !!! 

Complicité passive de l’Etat : le non-agir

Quinze jours après la tentative d’assassinat des quatre policiers et les actes de violence à répétition contre les symboles de l’Etat, le ministre de l’Intérieur annonce l’ouverture d’une information des chefs d’inculpation de tentative d’homicide volontaire en bande organisée… et la nomination de deux juges d’instruction.

A ce propos, Jean-Luc MELÉNCHON déclarait : « C’est dingue en état d’urgence ces manifestations de Policiers » et n’est il pas ahurissant qu’aucune opération n’ait été menée immédiatement en réponse à ces agressions criminelles dans la cité de la Grande Borne ?

Les services de Police diligentent une enquête de fond avec l’ouverture d’une information qui prendra des mois et des mois pour accoucher d’une souris. C’est ainsi que le pouvoir en place essaye d’obtenir un apaisement de la colère des policiers sans nuire pour autant à l’économie souterraine des cités. On peut s’interroger sur l’identification d’auteurs cagoulés.. et l’efficacité d’une caméra de surveillance qui doit être surveillée par 2 véhicules de police. D’après une source proche de l’enquête, des traces ADN auraient été prélevées sur la scène de crime mais il faut encore qu’elles soient exploitables et que le budget permette au service de l’identité judiciaire d’exploiter en nombre les prélèvements d’ADN et non un maximum de trois scellés judiciaires comme cela est en vigueur pour les enquêtes en règle générale dans les laboratoires de la police scientifique faute de budget conséquent.

Nul doute que l’exploitation des cellules téléphoniques ne donnera pas grand chose car toutes les racailles de ce quartier utilisent les relais téléphoniques du secteur de la Grande Borne où elles vivent en permanence, et pourront ainsi justifier aisément leur présence sur les lieux du crime. Pourtant certains articles du code pénal en vigueur, utilisés dans l’enquête de flagrance qui pouvait être prolongée huit jours sur autorisation du Procureur de la République, auraient permis d’investir la Grande Borne, de multiplier les perquisitions, les interpellations en vue de retrouver des traces et indices, identifier les auteurs de ces faits et également générer de nombreuses procédures incidentes pour mettre un coup d’arrêt brutal aux trafics en tout genre.

Cela n’a pas été fait ! Pourquoi ?

Il semble que les auteurs de ces agressions, bien souvent interpellés, donc identifiés, soient remis en liberté très rapidement après une simple mesure de garde à vue ou après une présentation devant le juge pour enfants. La voyoucratie locale semble être abonnée aux rappels à la loi !!! Donc, on peut affirmer que l’autorité judiciaire possède les noms des auteurs potentiels, connus même s’ils étaient cagoulés au cours de l’attaque. Avec volonté et rapidité d’exécution, les tenues vestimentaires vues sur les images de surveillance auraient pu être retrouvées en perquisition et ainsi apporter une première preuve à charge.

Cette cité de la Grande Borne étant une plaque tournante du trafic de stupéfiants, il est certain que les effectifs des brigades de stupéfiants, qu’elles soient de la Direction Départementale ou de la Police Judiciaire, connaissaient de nombreux dealers, choufs, rabatteurs, semi-grossistes et grossistes du quartier. Il faut savoir que la lutte contre les stupéfiants est l’une des seules matières où il y a encore des sources d’information sérieuses qui permettent le maillage complet d’une cité.

Dans l’arsenal juridique, il existe également le « témoignage sous X », mis en place par la loi PERBEN, qui permet l’anonymat du témoin pour éviter que les délinquants obtiennent le nom du témoin au cours la procédure afin de mener des représailles et lui faire rendre gorge. Nul doute également que des auditions, en préliminaire ou en flagrance, de différents acteurs du secteur (agents de nettoyage, voiries, concierges, employés de mairie, policiers nationaux et municipaux, locataires, office d’HLM …) auraient permis dans ce dossier de montrer le contexte d’insécurité pour obtenir facilement du parquet des autorisations de perquisitions ou sans autorisation comme la loi le prévoit en « Etat d’Urgence ».

Dans ce genre de cité, les délinquants, les halls de deals, les étages de repli, certains noms de « nourrices » (dépositaires des stupéfiants) sont connus des forces de l’ordre sans oublier de citer certains locaux associatifs qui servent aussi de lieux de culte islamique et, sans nul doute, répertoriés par les services de la DCRI.

En « Etat d’Urgence » et devant la multiplication des actes de violence extrême contre les symboles de la République, la logique aurait voulu que l’État reprenne immédiatement le contrôle de cette zone de non-droit. Et comme pour Charlie HEBDO, le Bataclan ou le prêtre égorgé à Saint-Etienne du ROUVRAY, on nous sert des discours lénifiants. Ils ne manque plus à Viry-Châtillon que les bougies sur les lieux du crime, et la demande de pardon des policiers aux racailles de la cité de la Grande Borne pour avoir osé troubler leur petit commerce !!! 

Un projet réfléchi : la partition du territoire

Juridiquement, reconquérir un territoire occupé par la chienlit des cités est du domaine du possible. Mais nos politiciens ne veulent ni heurter, ni affronter les racailles dans la mesure où ces dernières sont les petites mains des islamistes qui œuvrent dans l’ombre pour la conquête de territoires abandonnés par la République… jusqu’à la négociation qui rendra légitime la partition de la France. Chamberlain et Daladier sont de retour…


D’ailleurs, en son temps Nicolas SARKOZY, en bon libéral, souhaitait déjà mettre en « location gérance » les banlieues, concept repris par la notion de la « partition » dévoilée par François HOLLANDE aux journalistes du « Monde ».

Au final, les policiers n’obtiendront pas grand chose de cette révolte, comme l’a écrit avec beaucoup de finesse, Laurent OBERTONE sur un réseau social. La « Fronde policière » sera bientôt calmée par des promesses de nouvelles tenues de protection, véhicules blindés, paiement d’heures supplémentaires, ouverture d’une réflexion sur la légitime défense. Toutefois, les salafistes en embuscade auront éprouvé la lâcheté de nos hommes d’État et celle des politiciens qui se vendent « des voix contre des mosquées ». La partition de la France s’annonce avec l’islamisation dont le pouvoir en place se fait complice et promoteur. C’est aussi la fin de la sacralisation de la République, de ses prétendues valeurs, sans parler des Droits de l’homme !

Antoine Saint-Sulpice

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