25 octobre 2016

Le profit plus important que la vie : 100 millions de morts

Avec  2.430 hectares, l’usine IG-Auschwitz était le plus grand complexe industriel d’Europe à l’époque de la guerre. C’était une filiale du cartel IG-Farben (BAYER, BASF,HOECHST.) qui lui appartenait à 100%.
La Première et la Seconde Guerre Mondiale, les deux tentatives militaires de BAYER, BASF et des autres entreprises pharmaco-chimiques de conquérir le monde, ont coûté la vie à près de 100 millions de personnes. Au cours de ces deux guerres mondiales de conquête, des villes entières et même des pays ont été détruits. Parmi tous les crimes commis, un site est resté dans les mémoires pour sa brutalité et son manque de respect pour la vie humaine : Auschwitz.
Dans vos livres d’histoire, vous avez certainement lu que le camp de concentration d’Auschwitz était le symbole d’un massacre collectif motivé par le racisme. C’était bien plus que ça. La transformation d’un camp de concentration nazi en un camp de travail et d’extermination à une échelle industrielle était directement liée à des intérêts économiques : à 7 km seulement du site du camp de concentration d’Auschwitz, le cartel pharmaco-chimique IG-Farben avait construit la plus grande usine d’Europe de ces temps de guerre. Les produits chimiques qui y étaient fabriqués, notamment le caoutchouc artificiel et l’essence, devaient approvisionner la coalition Nazis/IG-Farben pour sa conquête de l’Europe de l’Est et de l’Asie.

Dans le camp de concentration d’Auschwitz, des dizaines de milliers de détenus innocents sont morts dans d’horribles circonstances en travaillant comme des esclaves pour le cartel chimique et pharmaceutique.

Certains des condamnés aux travaux forcés de ce "lieu du crime" historique sont toujours en vie. Ils sont, pour l’humanité, les témoins de l’histoire et les gardiens du souvenir. L’un d’eux est August Kowalczyk, prisonnier d’Auschwitz N° 6804. Jusqu’à son évasion du camp, il a été contraint de participer aux travaux d’esclavage quotidiens sur le chantier de l’usine IG-Auschwitz.

La contribution qu’a apporté August Kowalczyk à ce livre est le témoignage d’un message clair : une fois de plus, les intérêts mondiaux du secteur chimique et pharmaceutique ont fait passer leurs profits avant la vie de millions de personnes. Si nous ne tirons pas les leçons de l’histoire, ces faits risquent de se reproduire. 
 

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