23 octobre 2016

Kabir


Là bat le rythme de la vie et de la mort.
Là jaillissent les ravissements. Tout l’espace est radiant de lumière.
Là, une musique mystérieuse se fait entendre. C’est la musique de l’amour des trois mondes.
Là brûlent les millions de lampes du soleil et de la lune.
Là le tambour bat et l'amoureux s’amuse sur une escarpolette.
Là les chansons amoureuses résonnent de toutes parts et la lumière pleut en ondées ; et l’adorateur goûte avec ravissement au céleste nectar.
Regardez la vie et la mort : il n’y a plus de séparation entre elles. Telles la main gauche et la main droite sont elles-mêmes et pareilles.

Kabir dit : « L’homme sage restera muet ; car cette vérité ne peut se trouver ni dans les livres ni dans les Védas. »

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