22 octobre 2016

Eglises romanes : Machines à guérir et à transformer...



Nous avons la technologie (Internet, machines à communiquer, se déplacer...) mais les bâtisseurs du Moyen Âge et d'avant avaient des savoirs d'un type que nous avons oublié, mis en lumière par des chercheurs comme Jacques Bonvin et Paul Trilloux.


Dans leur livre, Eglise Romane, lieu d'énergie (Dervy-1994), ils dévoilent ce que sont les églises romanes et exposent leurs secrets invisibles. Démonstration fascinante, dont ces passages résumés ne vous donneront qu'une pâle idée :

- but des églises : transmuter les données telluriques du lieu, l'énergie lourde de la matière, en information cosmique de façon à ouvrir le pélerin à des plans de conscience supérieurs ;

- église = bateau renversé flottant sur les eaux du ciel, ancré dans le sol, permettant d'atteindre l'au-delà intérieur (le ciel, la Jérusalem céleste) ; c'est la partie fixe, le stator, d'un moteur magnétique puisant son énergie dans la terre et le cosmos dont la partie mobile, le rotor, vient des croyants visitant les lieux (tournent dans le sens des aiguilles d'une montre) ; le clocher est une antenne formant tube de liaison entre les énergies du sol et du ciel ;

- les églises sont construites par rapport aux réseaux géomagnétiques et aux rivières souterraines ; leur emplacement, jamais choisi au hasard, dépend de relevés telluriques, cosmiques et de contraintes théologiques ; on les trouve souvent sur des sites mégalithiques : à Orcival un menhir déjà vénéré par les Arvernes a été retrouvé enchassé dans un pilier !

- l'orientation est face à l'est, au soleil levant, comme dans tous les édifices antiques, et non au nord comme depuis l'invention de la boussole ; chaque égise à une orientation particulière par rapport à l'est pour tirer le meilleur parti des réseaux présents ;

- les murs et les abords constituent un bouclier de protection énergétique venu des celtes (triple enceinte druidique) ; les énergies tournent en sens inverse -tellurique/cosmique/tellurique-, ce qui créée un moteur magnétique polarisé par les pierres; lors des messes et cérémonies religieuses, l'énergie tellurique est transmutée par le célébrant en énergie christique ou cosmique ;


A l'intérieur :

- la partie droite est mâle (domaine du physique, du solaire et du conscient, place des hommes au Moyen Âge) et la partie gauche féminine (subtil, inconscient, invisible, place des femmes au Moyen Âge) ;

- 3 zones sont relevées : la partie basse de la nef, rectangulaire, correspond au monde physique, corporel et à la foi - CROIRE (les chapiteaux y délivrent un enseignement ; voir plus loin) ; la partie médiane, carrée, correspond au domaine de l'âme et de l'éveil -SAVOIR ; la partie haute, le choeur, est le cercle céleste, domaine de l'esprit et de l'union - CONNAÎTRE ;

- les rivières en sous-sol apportent aux édifices l'information de l'eau, source de vie et moyen de régénérescence et les divisent en une partie basse tellurique et une partie haute cosmique ; le visiteur est un pélerin qui franchit après le seuil un Jourdain invisible (fleuve du baptême de régénération) et s'élève peu à peu jusqu'au choeur, où se concentrent au niveau de l'autel l'ensemble des réseaux et énergies du lieu ;

- l'église est positionnée par rapport à la course du soleil et aux étoiles et tire parti de l'énergie de la lumière par ses ouvertures et ses vitraux ; la vie nait de la lumière, qui parcourt l'édifice et touche divers points à certaines dates (à Orcival, le pilier de l'Assomption est éclairé à midi au solstice d'hiver) ; à Chartres, le jour du solstice d'été 1975, devant des centaines de personnes, l'énergie solaire concentrée dans les vitraux de la cathédrale a fait perdre leur eau à des émeraudes et transformé des pierres précieuses ! (l'expérience est aujourd'hui impossible, les vitraux ayant été vernis par les "experts" des Monuments Historiques pour pouvoir être conservés !)

- les chapiteaux délivrent un enseignement sous forme de sulptures symboliques, et servent parfois de "portes énergétiques" ; à Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, par exemple, des fleurs ouvertes et fermées alternent dans la nef pour indiquer une forme de "respiration énergétique" (fleurs en boutons = inspiration, fleurs ouvertes = expiration) ; cette alternance signale un chemin d'énergies qui s'ouvrent ou se ferment... dès que l'on récite 3 Ave (un par fleur) ou s'arrête au pied du pilier pour méditer sur la signification du chapiteau !


(Fin de la 1ère partie - Dans une 2ème, nous développerons la symbolique des chapiteaux en fournissant d'autres incroyables exemples)

Source 

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