03 septembre 2016

La coupe est pleine : Nancy, un réfugier sans papiers viole une jeune fille en pleine rue


La soirée a été quelque peu arrosée. Accompagnée d’un copain, la jeune femme marche tranquillement sur le trottoir de la rue Saint-Dizier, dans la nuit du 23 au 24 août. Une artère commerçante du cœur de ville de Nancy. Sans se douter une seule seconde que cette douce nuit d’été va se transformer en cauchemar. A 2 h 30 du matin, sur le macadam de la cité Stanislas, il existe sans doute davantage de probabilités pour qu’un inconnu croisé dans la rue devienne votre bourreau plutôt qu’un meilleur ami… Un risque qui, la semaine dernière, est malheureusement devenu une réalité pour Élodie (*), 23 ans.

Pris d’un besoin naturel urgent à l’intersection des rues Saint-Dizier et Faïencerie, la jeune femme se positionne au niveau d’un container pour se soulager. À cet instant, alors que la victime se trouve dans une posture pour le moins inconfortable sinon de faiblesse, un noctambule croisé quelques minutes auparavant, surgit. Et saisit la jeune femme à bras-le-corps.

D’une carrure impressionnante, l’individu dévale la rue de la Faïencerie avec sa proie qu’il porte comme un fétu de paille. Et la viole à l’abri des regards. Mais des yeux vont être témoins de l’insoutenable. Tétanisé par le physique athlétique de l’agresseur et la soudaine brutalité de la scène à laquelle il est en train d’assister, le copain de la victime ne peut s’opposer au drame. Il va réagir toutefois rapidement. En alertant la police. Des policiers nancéiens de la brigade canine, en patrouille dans le secteur, sont sur place en un temps record. Une réactivité qui permet l’interpellation du suspect.

Placé en détention provisoire

L’individu est placé en garde à vue. Âgé d’une trentaine d’années, en situation irrégulière sur le territoire national, il est dépourvu de papiers. Installé à Nancy depuis quelques mois, il s’était trouvé une petite amie qui l’hébergeait. Les investigations des policiers nancéiens chargés de l’enquête, aboutiront malgré tout à son identification. L’homme serait semble-t-il inconnu des services de police français. Présenté à un juge d’instruction à Nancy le 25 août, le violeur présumé a été mis en examen et écroué au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.
[...]
 
(*) prénom d’emprunt

Alain THIESSE

Source 
 
Les élections approchent.... 

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