04 septembre 2016

France : Quand un Pays Glisse vers la Folie


Quand on observe la population parmi laquelle on vit en France, on ne peut que constater souvent des comportements assez bizarres. Pas mal de gens sont agressif, irrités, impatients, intolérants, égoïstes, sombres, râleurs ; certains en viendraient facilement aux mains lors du moindre conflit pour des raisons souvent ridicules.

La plupart du temps, ils ont un comportement sans mesure avec la situation. D’autres recherchent facilement le conflit, jusqu’à l’agression physique.

Il y a plusieurs raisons qui expliquent ces comportements et ce qui se passe dans la société Française.

Le fait que de plus en plus de gens consomment des psychotropes1 devient une banalité hélas instaurée dans leur esprit. Certains sont tellement habitués à prendre ces médicaments qu’ils ne les considèrent même plus comme tels et ne les comptent plus parmi leurs autres médications journalières. Et s’ils ne prennent pas de médicaments du tout, ils en oublient de compter leurs anxiolytiques ou antidépresseurs2 comme tels. Ils font partie de leur vie.

Les enfants ne sont pas non plus épargnés, hélas. En 2007, on en a compté 40 000 sous antidépresseurs en France. Or si l’on considère les données techniques des effets cliniques et secondaires de ces produits, on ne peut que s’inquiéter sérieusement de l’avenir de ces futurs adultes3. Les maladies iatrogènes4 (intoxications médicamenteuses) ne cessent d’augmenter. Ces médicaments ne contribuent pas au développement d’une bonne santé organique.

La prescription des médicaments psychotropes est délicate. Ils sont souvent utilisés avec désinvolture. Déjà, beaucoup de médecins en prescrivent pour calmer un patient qui souffre physiquement de divers troubles douloureux que son médecin ne comprend pas. Si le médecin ne sait pas pourquoi il souffre et ne sait comment le soigner, il a recours à un joker : le coup de matraque chimique. Le patient anesthésié par le médicament ne souffre plus, certes. Le mal continue néanmoins de progresser, mais il est considéré par le médecin et son patient comme résolu puisque ce dernier ne souffre plus…. Pourtant les effets secondaires5 du produit se développent de façon néfaste pour en rajouter à l’état général du malade.

Il est cependant indéniable que les antidépresseurs sont utiles lorsqu’ils sont prescrits judicieusement, avec des doses bien calculées, sur un laps de temps contrôlé ne dépassant pas quelques mois ; car au-delà de 6 mois, un sevrage est nécessaire. Mais ils doivent être accompagnés d’un soutien psychologique actif afin de corriger les causes de fond réelles de la dépression et faire évoluer le patient afin qu’il reprenne le contrôle de sa vie.

1 Médicaments antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères.
2 Une récente étude Américaine a démontré que les antidépresseurs étaient sans effets thérapeutiques, ce qui n’enlève rien à leurs effets secondaires…
3 Cf. article : « Les médicaments de l’âme » sur www.chirosystem.com
4 Cf. article : « les maladies iatrogènes » sur www.chirosystem.com
5 Ibid.


Il faut savoir que certains antidépresseurs sont très dangereux s’ils sont mal administrés ou si les doses sont dépassées. Dans ce cas, le médicament supprime les inhibitions et peut amener le malade (enfant, adolescent ou adulte) à l’inverse de l’effet recherché : L’individu désinhibé fait du mal à autrui ou se suicide sans réaliser la gravité de son geste envers sa propre personne ou autrui. Ces médicaments induisent aussi des comportements paradoxaux: une personne habituellement calme peut déclencher une colère cataclysmique pour pas grand-chose, de façon disproportionnée. Quant à la mémoire, elle est bien entendu rongée par ces traitements, avec toutes les conséquences en chaîne dans la vie courante ou le travail. Mais la désinhibition est le risque le plus courant.

Si les médicaments peuvent être une béquille provisoire pour impulser une guérison des blessures de la vie, ils ne doivent pas être une prothèse définitive sous peine d’aliéner littéralement les gens et les descendre finalement dans un cul de basse fosse de leur esprit.
Il faut savoir que les médecins légistes, devant un cas de suicide avéré, ont instruction de mentionner comme cause de décès : « origine inconnue » afin que les statistiques de suicides soient minimisées. Les suicides d’adolescents sont pourtant en progression dramatique et même certains pays comme la Belgique battent des records.

En France, un expert a dénombré plus de 40 000 tentatives de suicide en 2007 ; plus que les chiffres officiels. Certains enfants se suicident parce qu’ils ont raté un examen, ou pour des raisons futiles mais qui ne leur apparaissent pas personnellement comme telles, hélas. Il y a donc dérive des valeurs dans l’esprit, disproportion des sentiments relatifs à la réalité, hypersensibilité, hypersusceptibilité.

Les enfants reflètent physiquement les tourments psychiques de leurs parents. Par ailleurs, on peut se demander légitimement comment se déroulent les relations de ces enfants avec leurs parents ou quelles relations entretiennent les parents avec leur progéniture. S’en occupent-ils correctement et leur consacrent-ils suffisamment de temps ? Leur donnent-ils vraiment de l’Amour ?

L’actualité montre fréquemment des tragédies. Que dire du suicide en série (prés d’une dizaine) d’ingénieurs surchargés de stress des firmes d’automobiles ? Que dire de parents surendettés par irresponsabilité qui commencent par tuer leurs enfants en prévoyant de se donner la mort ensuite ? Et nous ne parlons pas des hommes qui maltraitent leurs épouses, des tueurs sadiques d’enfants, des pédomaniaques, etc.

Maintenant, les choses s’éclairent quand on constate que beaucoup de jeunes sont abreuvés chaque jour de sodas au Cola qui ne sont en rien des calmants nerveux, ou quand on constate que tous les chewing-gums et de nombreux bonbons sont aussi édulcorés à l’aspartame, un destructeur du système nerveux. Pourtant, on se demande encore pourquoi de nombreux enfants sont hyperactifs ou relativement excités en permanence avec des comportements bizarres. De plus en plus d’adolescents consomment de l’alcool, notamment avec les bières coupées de téquila (un alcool particulièrement dégénérant du système nerveux) ou de vodka. Il est de bon ton, pour eux, de se saouler : ça fait « vrai mec branché ». En 2007, un rapport établit que si le tabagisme régresse en ne touchant plus que 1 % des jeunes (alors qu’il était auparavant de 10 %), il est remplacé par l’alcoolisme lors des soirées et à tous propos. Cela concerne 25 % des jeunes de 11 à 13 ans et 50 % des jeunes de plus de 15 ans. On dénombre de plus en plus de black-out cérébral et des comas éthyliques fréquents lors de soirées très arrosées selon les critères « branchés ». Tout cela est excellent pour les neurones.

6 Pédomaniaques (pédomanie) est le vrai terme désignant, en Français correct, les violeurs d’enfants. Le terme « maniaque » désigne une perversion. Le terme « phile » désigne le fait d’aimer. Les aquariophiles sont passionnés des poissons en aquarium ; les philatélistes aiment les timbres postaux, etc.

La banalisation croissante des drogues illégales est aussi une grande cause de comportements paradoxaux. Le cannabis (cannabis indica), qu’il est si facile de se procurer, créé à la longue des troubles que décrit n’importe quel dictionnaire de matière médicale homéopathique. Cette plante comporte près de 400 toxines ; on en connaît que quatre. Or de plus en plus de drogues se vendent facilement. Le prix de la cocaïne (extrait de la coca) est même en baisse à cause du dumping des drogues purement chimiques (ecstasy, crack, etc.), faciles à produire mais encore plus dangereuses. Nombreuses sont les personnes de toutes les couches de la société qui consomment banalement du cannabis pratiquement chaque soir, parfois en plus d’alcool, ce qui explique des accidents d’autos incroyables, des délits de fuite, des coups de folie, des accès de violence incongrus. Actuellement, 50 % des adolescents de 17 ans ont fumé du cannabis. 5 % d’entre eux consomment désormais du cannabis chaque jour, et 11 % de façon régulière. La plante a de nos jours des principes actifs 10 fois plus concentrés que dans les années 70. Près de 500 000 personnes en consomment chaque jour et les Français sont devant tous les autres ! On trouve les traces du cannabis durant 5 semaines dans les urines après la dernière consommation. Depuis peu seulement des brigades de gendarmerie sont enfin équipées pour détecter le cannabis dans les urines après l’alcool dans l’organisme. Chaque jour, les automobilistes sains et responsables, ainsi que leur famille, courent plus de risques sur la route face à des gens drogués ; même parfois ivres et drogués. Conduire de nos jours devient carrément un jeu de roulette Russe, surtout durant les périodes de vacances. De véritables tragédies le prouvent trop souvent.

Il faut savoir qu’en chaque être humain réside une toute petite part de schizophrénie latente. Mais si l’on consomme des médicaments, des drogues ou des aliments et boissons bourrés de chimie qui finissent par modifier la biochimie du cerveau d’une façon pas toujours compréhensible, on peut basculer dans une schizophrénie plus forte, voire dans d’autres troubles du comportement pouvant être plus graves. Souvent, la prise d’un seul comprimé d’ecstasy suffit à tout faire basculer à vie quand il ne tue pas tout simplement, parfois dès la première prise, comme cela s’est déjà vu à de nombreuses reprises. Les raves parties ne sont-elles pas qu’un marché de distribution finalement toléré des Autorités ?

Par ailleurs, quand on sait le nombre d’heures que beaucoup de gens passent devant une TV à regarder des programmes qui se répètent sans cesse sur presque toutes le chaînes dans le même thème (feuilletons policiers à propos de meurtres ou crimes de tueurs en série), si l’on considère les thèmes de nombreux films en vogue (horreur, massacres, kidnappings, tortures, viols, etc.) et si l’on considère aussi les thèmes préférés des jeunes utilisant des consoles de jeux (combat, tueries, meurtres, etc.) on ne peut que comprendre certains fait graves de comportement humain dans la vie réelle qui alimentent la rubrique foisonnante des faits divers. Et on en voit de plus en plus d’extraordinaires… Il n’est que de considérer l’actualité pour le confirmer : les barrières mentales d’inhibition sont fragiles et certains ne distinguent plus la réalité du virtuel.

Maintenant, afin que certains inconscients réalisent mieux les choses et leur impact sur la paix sociale en France, voici des données chiffrées issues d’un journal bien informé :
Extrait du dossier d’Emmanuel RATIER (Faits & Documents).

« Nous avons en France le nombre de psychiatres le plus élevé d’Europe. 2,3 fois plus de personnes atteintes de troubles psychiatriques que l’Italie (restée catholique dans son ensemble). Le chiffre des internés d’offices a doublé depuis 1990 soit 80.000 ; avec un taux de guérison de … 1 %.

La psychiatrie représente 10 % des dépenses de santé avec un budget de 15 milliards (le déficit de la Sécurité Sociale est de l’ordre de 9 milliards d’euros). Le coût des psychotropes est de 1,1 milliards. Les antidépresseurs représentent une dépense de 543 millions pour l’année 2001.

À combien en sommes nous actuellement ? Sans doute 700 millions. Ce qui en réalité représente 72 % des remboursements obligatoires de la Sécurité Sociale. 21,5 % de la population a pris des médicaments pour le système nerveux dans les 12 derniers mois. Soit près de quatre fois plus qu’en Allemagne et le double de l’Italie. Dix fois plus en dix ans (entre 1990 et 2000), alors que le marché ne progressait que de 2,5 %.

Par ailleurs, selon le Ministre de la Santé, il y aurait de 300.000 à 500.000 psychotiques délirants en France.
La dépression touche actuellement 3 millions de personnes soit 8 % de la population adulte. Un Français sur dix a fait l’usage d’antidépresseurs la dernière année. Les dépressifs ont dix fois plus de risque de se suicider que les autres personnes. 8 % de la population a fait une tentative de suicide.

Les enfants eux-mêmes sont touchés et peuvent désormais être traités par les antidépresseurs. Selon le Parisien, « 20.000 des 35.000 psychologues de l’hexagone sont spécialisés dans l’écoute des enfants ». Les cabinets libéraux ne désemplissent pas. Et il faut un an d’attente dans les dispensaires pour avoir une consultation chez un psy.

Parallèlement, la criminalité de plus en plus bestiale est pratiquée de plus en plus jeune. Furor arma ministrat (Virgile) : la folie sert les armes.
Bref, notre société engendre à grands frais des psychopathes.

La seule question importante est de savoir pourquoi.

Et c’est la seule question que nos politiques se garderont de poser. Car elle tient de leur responsabilité. Cachons donc ces chiffres que nous en saurions voir. Et surtout évitons de nous poser la question de savoir si notre société laïque en se coupant de ses racines chrétiennes et de la morale naturelle n’y est pas pour quelque chose.
Signé : B.D. 7»

La vie moderne

Le burn out est un phénomène émotionnel de plus en plus rencontré chez de nombreuses personnes mises sous haute pression dans leur travail et qui cherchent à concilier leur vie et leur carrière. Autrefois, il est un fait que les gens travaillaient à des cadences moins élevées et acceptaient de ne pouvoir tout accomplir dans une journée, y compris les loisirs qu’ils avaient envie de vivre. Ils ne se formalisaient pas outre mesure s’ils ne pouvaient tout faire en même temps. Le rythme de vie était plus lent. Actuellement, de plus en plus de gens « grillent des transistors » parce que d’une part, conformément à la vie « branchée » qui leur est suggérée par les médias et le commerce, ils n’arrivent pas à se faire suffisamment plaisir, et d’autre part parce qu’on les presse de plus en plus dans leur travail. Cette pression venant aussi bien des employeurs que des clients.

Pour autant, c’est par le travail que se créent au départ les contraintes. En cela, les 35 heures décrétées en France ont placé les gens devant une obligation terrible face à une concurrence commerciale mondiale qui explose : faire en 35 heures le travail autrefois réalisé en 40 heures. Dès ce moment là, la pression est devenue quasi insoutenable dans le temps.

Voici ce que dit un médecin à propos du burn out.

Source : Faits et Documents d’Emmanuel Ratier (BP 254-09, 775424 Paris cedex 09). Ce dossier donne un certain nombre de statistiques concernant la progression des troubles psychiatriques en France, lesquels sont pires encore que celles données par J.P. Dickès dans « L’homme artificiel ».
8 Cf. « Burn out : quand le travail rend malade », Dr François Baumann, Ed. Josette Lyon

« Cet épuisement est défini comme en relation étroite avec le stress permanent et prolongé ; notamment lorsque celui-ci est lié à des lourdes contraintes ; lorsque l’adaptation est difficile et les ajustements importants souvent pris dans l’urgence (…) le paradoxe étant que la personne ainsi consumée ne voit pas clairement les conséquences de son état : elle n’est pas encore consciente d’être entrée dans une pathologie. Elle va poursuivre son travail à une rythme effréné et même accéléré par rapport à ses habitudes… mais avec une absence d’efficacité, une redondance dans l’effort qui entretiendra cette démotivation générale en rapport avec la faiblesse des résultats obtenus ».

Il est clair que pour des raisons de productivité et de compétitivité, liées à l’obsession du profit, du pouvoir d’achat impulsé par la pub et les exemples donnés par les médias, les gens se grillent le cerveau. Le pire est de voir que la plupart des employeurs tout autant diplômés ou haut placés qu’ils sont, sont finalement incapables de percevoir qu’ils tuent leur poule aux œufs d’or. Et on ne parle même pas des DRH qui apparaissent comme complètement ignorants des bases de la psychobiologie humaine. Le bon sens n’est plus. L’absence de considérations humaines, au profit du marketing, est inquiétante dans les entreprises.

D’où le combat permanent des employeurs qui « tuent le cheval sous eux-mêmes », et des salariés qui veulent tout, tout de suite, c’est à dire « le beurre et l’argent du beurre ».

Quant à certaines professions comme les médecins, beaucoup font un burn out parce que la réalité n’est pas conforme à ce qu’on leur avait appris, et que les méthodes employées ne marchent pas comme prévu ; d’où leur désarroi. Le vivant est plus complexe et retors qu’ils ne le croient… Il faut dire aussi qu’il y a une mode d’exacerbation et d’extériorisation de l’émotionnel qui devient un must chez tous les gens qui veulent se faire bien voir des autres et être conformes aux canons des « chics types ». C’est le règne de la sensiblerie ostentatoire et de la sociabilité sans discernement. Or tout cela n’est en rien guidé par des pulsions naturelles instinctives mais par des soucis de conformisme politiquement correct, de grand show social. La solidarité n’est donc pas viscérale, spontanée, mais calculée, forcée, orientée, exposée et ne tient pas la distance dans le temps.

Toutefois, les racines profondes du malaise sont, au fond, liées à la culture sociale Française. Cela fait trente ans, au moins, que les Français sont de plus en plus entretenus et assistés par l’Etat-providence. Si c’est une façon pour les différents gouvernants d’acheter la paix sociale, cela entraîne une série de conséquences graves à long terme que ne savent pas voir les technocrates. L’assistanat permanent à un effet pervers incontournable : il encourage la paresse et le laisser-aller. Le travail est de moins en moins salué et récompensé tandis que la paresse, le laisser-aller et la roublardise le sont. Évidemment, cela a un coût psychologique certain. Léon Bloy parlait de «mendiant ingrat». Une majorité de Français sont non seulement inconsciemment déprimés par leur paresse mais ils en veulent au système qui les nourrit tout en culpabilisant car ils s’en veulent finalement à eux-mêmes. La plupart nourrissent une honte d’eux-mêmes qui les conduit à la déprime par un stress insidieux.

S’il y a des gens honorables qui préservent leur dignité en travaillant pour nourrir leur famille, d’autres préfèrent l’assistanat qu’ils payent d’une lente descente aux enfers de leur esprit. Mais tout ceci ne fait-il pas les choux gras financiers d’une kyrielle de professionnels (assistantes sociales, psychothérapeutes, psychologues, psychiatres, pharmaciens, enseignants, politiciens, etc.) qui transforment finalement la France en un gigantesque jardin d’enfants qu’il faut toujours tenir par la main.

Aussi, sortir de cet avilissement organisé ne peut être que le fait d’une révolution des esprits, un changement courageux de mentalité de chacun qui sera alors salutaire ; faute de quoi, le marasme et le spleen ne feront qu’empirer.

Donner un sens à sa vie

La plupart des gens vivent sans se poser trop de questions existentielles, voire aucune. Ils pensent que cela relève de la religion. Ces gens là ne cherchent pas à savoir pourquoi ils sont venus au monde, et encore moins à savoir quel est le but de leur existence. Il y a donc une minorité de gens qui vivent, et une majorité qui existent simplement. Vivre, c’est non pas faire la bringue à tout bout de champ, mais plutôt donner un sens à son existence, voire un but élevé. Mais cela nécessite une réflexion, une détermination d’une ligne de choix liés à l’exercice du libre-arbitre.
A partir de là, la véritable liberté est de poursuivre le but que l’on s’est fixé, quels que soient les obstacles, et ne pas dévier de sa ligne de conduite sauf pour des petites corrections de trajectoire sur une longue route qui mène à l’évolution de l’esprit.

Ainsi, par la réflexion, le courage et la domination progressive de nos peurs, on avance sur le chemin de la vie en grandissant par l’esprit, par l’âme diront certains, pour accéder à des niveaux de consciences supérieurs. C’est la grande finalité de la vie qui distingue l’homme de l’animal et qui engendre une authentique créativité, une réelle dignité et honorabilité, une certaine supériorité.

Mais pour ceux qui ne cherchent pas à se connaître, qui ne cherchent pas à se conquérir, à se dompter pourrait-on dire, à maîtriser leur émotivité, c’est le long chemin tracé par les choix faciles ou commodes, les décisions finalement malheureuses en cascades, et le marais poisseux de la dépression, de la désillusion, voire de la folie. Le choix facile est une belle autoroute qui ne mène nulle part, le choix difficile est un petit chemin cahoteux qui réserve de nombreux trésors cachés.

Bien sûr, il est plus intéressant pour les gouvernants d’un pays de régner sur des esprits embués, ahuris, gavés d’émotions artificielles générées par des médias complices propres à développer la sensiblerie, l’illusion, la superficialité, l’éphémère, le dérisoire et imposer une pensée unique castratrice à travers un nivellement par le bas.

Seuls les personnes d’esprit fort, ayant une sensibilité humaine authentique, une capacité au discernement, une réflexion aiguisée et une indépendance de la pensée peuvent mieux maîtriser leurs pulsions intérieures et tirer leur épingle du jeu en allant à l’essentiel tout en préservant leur santé. C’est à chacun de construire son honorabilité et préserver sa propre dignité. 

Conclusion

En prenant du recul et en observant la vie des autres, on peut remarquer une chose : nous vivons dans une société faites de femmes et d’hommes du peuple, certes, mais façonnée par les hommes politiques que finalement un peuple choisit à l’image de chacun de ses éléments. Une société est donc à l’image de ses dirigeants qui sont eux-mêmes à l’image de la majorité de leurs citoyens.

Il est évident pour quelques personnes lucides, toujours trop peu nombreuses hélas, que les hommes politiques (quelles que soient leur bord) ne servent pas vraiment l’intérêt des peuples mais plutôt des intérêts particuliers, parfois paradoxaux, pour des raisons personnelles.
A ce propos, Transparency International est une organisation qui mesure le niveau de corruption des pays du monde entier et dresse chaque année un palmarès très documenté (voir sur l’Internet). La France se compte parmi les pays les plus corrompus du monde… Ceci explique cela.

La société perd de plus en plus ses valeurs nobles pour se voir substituer de fausses valeurs qui mènent au désastre économique et social, et font la misère, le malheur des humains. Si la vie moderne est plus confortable qu’autrefois, elle est paradoxalement plus rapide et plus dure pour le mental. Il faut donc se construire soi-même une certaine force d’esprit afin de mieux s’adapter aux conditions de vie et de travail actuelles. Et cela passe bien évidement par une réflexion personnelle fondamentale.

A chacun d’en prendre conscience et de considérer le vieil adage : « Comme on fait son lit on se couche ». Il faut faire ses choix et les assumer ensuite.

« A l’heure actuelle tout revient à dénaturer les choses, or le bonheur étant dans le respect de cette nature, jamais nos hommes politiques ne rendront les gens heureux. Tant qu’ils ne réaliseront pas cette vérité, les hommes se traîneront à terre dans la médiocrité et la bassesse, se plaignant de leur malheur et criant de désespoir jusqu’à poser l’acte ultime qui leur donnera la mort. » 
Godeleine LAFARGUE, docteur ès Lettre

Pascal Labouret

www.chirosystem.com
Vu ici

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