22 août 2016

La frontière turco-syrienne doit être «nettoyée» de l'EI, affirme la Turquie



Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a souligné sa volonté d'éradiquer l'organisation terroriste des environs de la frontière turque, au lendemain d'un attentat meurtrier dans le sud-est du pays.


«Notre frontière doit entièrement être nettoyée de Daech» a fait savoir le chef de la diplomatie turque, lors d'une conférence de presse lundi à Ankara, ajoutant qu'il était du «droit le plus naturel [de la Turquie] de combattre cette organisation terroriste sur [son] territoire et à l'étranger».

Une déclaration contredisant les régulières accusations portées à l'encontre de la Turquie, membre de la coalition internationale contre l'Etat islamique menée par les Etats-Unis, au sujet de sa supposée indulgence vis-à-vis du groupe djihadiste. Un certain nombre d'experts et d'acteurs politiques, en effet, ont pu assurer qu'Ankara coopérait avec Daesh, ou du moins facilitait la traversée de la frontière turco-syrienne pour les terroristes. En mai dernier, par exemple, la co-présidente du Parti démocratique des peuples pro-Kurdes avait déclaré que «la Turquie [était] organiquement liée à Daesh». Deux mois plus tôt, un site d'actualité de Belgique avait rapporté qu'un djihadiste originaire de ce pays, Yassine Lachiri, avait été rendu à l'Etat islamique par la Turquie contre des otages.

La veille, une attaque terroriste a causé la mort d'au moins 50 personnes dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne. Si l'Etat islamique n'a pas revendiquée cette tuerie, le président turc Erodgan a déclaré que celle-ci portait la signature de l'organisation djihadiste.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.