23 juillet 2016

Les États-Unis vont très mal : Affirmations alarmantes


Je lis trop souvent sur certains sites que les Américains sont nos ennemis et qu’ils sont de sales types. Oui, leur élite, ainsi que les autres élites mondialistes financiarisées qui se servent depuis plus de 100 ans de l’Amérique comme bras armé militaire, économique, et financier, sont de très sales types, les maîtres du monde. Mais les citoyens américains ont été les premiers à pâtir et à déguster, et ça continue encore plus vite aujourd’hui. J’ai passé près de 5 ans aux Etats-Unis, et je crois connaître la situation. Aussi je n’admets pas qu’on se trompe de cible, et ceux qui le font sont des primaires sans aucune capacité d’analyse, incapables de discerner le vrai du faux. Voilà, c’est dit.

D’ailleurs les élites mondialistes financiarisées et les banquiers chercheurs de rente, nos adversaires au premier chef, attirent délibérément le ressentiment et la haine sur « les Américains », dans une stratégie évidente pour qu’on les oublie, eux. Ça dure depuis des années et ceux qui ont du mal à mettre 2 et 2 ensemble tombent dans le panneau de cette version du jeu de bonneteau.

Il y a de la pauvreté partout aux Etats-Unis et, surtout, la classe moyenne est visée délibérément depuis les années Reagan il y a 40 ans.

Je fais un aparté pour les bisounours qui adorent Paul Craig Roberts et David Stockman qui selon eux, seraient les champions du mouvement liberté. Pas du tout, ils ont été au gouvernement Reagan et ont été les pourfendeurs de la classe moyenne américaine, complices des élites tant américaines que mondialistes. Ce sont des faux-nez qui se présentent aujourd’hui comme des types bien. Je publierai dans les jours qui viennent un article explicatif sur la destruction de la classe moyenne par le cow-boy Reagan avec ses Reaganomics, une ineptie qui a radicalement explosé les répartitions de revenu. Notre expert Thomas Piketty l’a démontré brillamment, quoiqu’en disent certains internautes qui lui reprochent ceci ou cela, mais n’ayant malheureusement pas lu ses bouquins et n’ayant qui plus est aucune formation en économie (mon coup de gueule aujourd’hui).

La classe moyenne aux États-Unis est systématiquement détruite, et personne ne fait quoi que ce soit pour arrêter cette tendance qui remonte aux années Reagan, il y a une quarantaine d’années. Les revenus diminuent, la part du gâteau sur le revenu dévolue à la classe moyenne est à un plus bas niveau, les emplois sont envoyés à l’étranger (offshoring en anglais), le fardeau de la dette a atteint des sommets et des millions de membres de la classe moyenne américaine autrefois si prospère sont tombés dans la pauvreté.

L’Amérique avait foi dans sa classe moyenne, mais maintenant elle est détruite, et le pays avec. Malheureusement, cela est particulièrement vrai pour les jeunes Américains. Aujourd’hui, les familles qui ont un chef de famille en dessous de l’âge de 30 ans ont un taux de 37 pour cent de pauvreté.

La vérité est qu’il n’y a pas assez d’emplois décents pour les hordes de jeunes qui arrivent sur le marché chaque année. Jadis, un diplôme d’études même d’un simple collège était un billet garanti pour la classe moyenne de trouver un bon emploi, mais depuis 2011 plus de la moitié de tous les diplômés des collèges âgés de moins de 25 ans sont au chômage ou sous-employés.

Plus on est jeune, moins on est susceptible d’avoir une chance de vivre “le rêve américain”. Près de la moitié du pays vit déjà dans une famille qui reçoit une aide financière directe du gouvernement fédéral, et ce pourcentage augmente chaque jour. Les Etats-Unis passent d’un pays de citoyens peuplé de la classe moyenne à un pays de pauvres à la charge du gouvernement. Si des changements spectaculaires ne sont pas faits, la classe moyenne en Amérique continuera de diminuer chaque année.


Passons au vif du sujet :

C’est donc un fait aussi triste qu’indéniable. La classe moyenne en Amérique est en voie de disparition – Voici des faits alarmants qui le prouvent et montrent que la classe moyenne américaine est indéniablement en voie de disparition.
• Comme la classe moyenne rétrécit, plus d’Américains ont été contraints de devenir dépendants du gouvernement fédéral. Les dépenses fédérales de divers programmes d’aide sociale ont atteint près de 1000 Milliards de dollars par an, et cela n’inclut même pas la sécurité sociale ou l’assurance-maladie. Les dépenses sociales sont maintenant 16 fois plus importantes que lorsque la “guerre contre la pauvreté» a commencé.
• Le revenu médian des ménages aux États-Unis a chuté pendant quatre années consécutives. Dans l’ensemble, il a diminué de plus de 4000 $ au cours de ce laps de temps.
• L’économie américaine continue de remplacer des emplois bien rémunérés pour des emplois peu rémunérés. 60 pour cent des emplois perdus au cours de la dernière récession étaient des emplois à mi salaire, mais 58 pour cent des emplois créés depuis ont été des emplois à bas salaires.
• Le nombre d’Américains vivant dans la pauvreté a augmenté de plus de 15 millions depuis le début de ce siècle (année 2000).
• Le nombre d’Américains qui ne peuvent s’alimenter qu’avec des timbres alimentaires est passé de 17 millions en l’an 2000 à plus de 47 millions aujourd’hui. 30 millions de plus en 16 ans !
• Dans les années 1970, environ 1 sur 50 Américains recevait des timbres alimentaires. Aujourd’hui, environ 1 personne sur 6,5 Américains est éligible à toucher des timbres alimentaires.
• Selon le Pew Research Center, 61 pour cent de tous les ménages américains étaient dans la catégorie «classe moyenne» en 1971. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 51 pour cent.
• En 1989, la dette par rapport au revenu de la famille américaine moyenne était d’environ 58 pourcents. Aujourd’hui, elle est de 154 pourcents.
• la dette totale des ménages américains a augmenté, de seulement 1,4 milliards de dollars en 1980 à 13,7 milliards de dollars en 2007. Ceci a joué un rôle énorme dans la crise financière de 2008, et le problème n’a toujours pas été résolu.
• Lorsque vous faites le total de tous les Américains en âge de travailler qui ne disposent pas d’un emploi en Amérique aujourd’hui, on arrive au chiffre effarant de plus de 100 millions.
• Aujourd’hui, environ 25 millions d’adultes américains vivent avec leurs parents.
• Chaque année, l’Américain moyen doit travailler 107 jours juste pour gagner assez d’argent pour payer des impôts locaux, provinciaux et fédéraux.
• Selon USA Today, de nombreux Américains ont effectivement vu leurs factures d’eau tripler au cours des 12 dernières années.
• Les frais d’assurance de santé ont augmenté de 23 pourcents depuis que l’inénarrable Barack Obama est devenu président. Selon le Bureau of Economic Analysis, les coûts des soins de santé ne représentaient que 9,5% de la consommation personnelle en 1980. Aujourd’hui, ils représentent environ 16,3%. Yes we can !
• Selon l’Employee Benefit Research Institute, 46 pour cent de tous les travailleurs américains ont moins de 10 000 $ ms de côté dans des fonds enregistrés pour la retraite, et 29 pourcents de tous les travailleurs américains ont moins de 1000 $ épargnés pour leur retraite.
• Les États-Unis ont perdu une moyenne d’environ 50 000 emplois manufacturiers, un mois après que la Chine ait rejoint l’Organisation mondiale du commerce en 2001.
• Les États-Unis ont perdu plus de 56.000 usines de fabrication depuis 2001.
• Selon l’Economic Policy Institute, l’Amérique est en train de perdre un demi-million d’emplois au profit de la Chine chaque année.
• En 2000, il y avait plus de 17 millions d’Américains qui travaillaient dans le secteur manufacturier, mais maintenant il y en a moins de 12 millions.
• En 1950, plus de 80 pour cent de tous les hommes aux États-Unis avaient un emploi. Aujourd’hui, moins de 65 pour cent de tous les hommes aux États-Unis ont un emploi.
• Depuis l’année 2000, les sociétés multinationales américaines ont éliminé 2,9 millions d’emplois aux États-Unis et ont ajouté 2,4 millions d’emplois à l’étranger.
• Selon le professeur Alan Blinder de l’Université de Princeton, 40 millions d’emplois américains pourraient être envoyés à l’étranger au cours des deux prochaines décennies, si les tendances actuelles se poursuivent.
• Selon une étude, de 1969 à 2009, les salaires médians gagnés par les hommes américains âgés de 30 à 50 ans ont diminué de 27 pourcents après inflation.
• Selon le Pew Research Center, seulement 23 pour cent de tous les travailleurs américains croient qu’ils ont assez d’argent pour survivre à la retraite.
• Aujourd’hui, 40 pourcents de tous les Américains ont 500 $ ou moins en épargne de toute nature.
• Une enquête récente a révélé que 28 pour cent de tous les Américains n’ont pas un seul sou pour les urgences.
• 48 pour cent de tous les Américains sont soit considéré comme «à très faible revenu» ou vivant dans la pauvreté.
• Selon un calcul, le nombre d’Américains qui vivent grâce à des timbres alimentaires dépasse maintenant les populations combinées de “l’Alaska, Arkansas, Connecticut, Delaware, District de Columbia, à Hawaii, Idaho, Iowa, Kansas, Maine, Mississippi, Montana, Nebraska, Nevada , New Hampshire, Nouveau-Mexique, Dakota du Nord, Oklahoma, Oregon, Rhode Island, South Dakota, Utah, Vermont, Virginie occidentale et le Wyoming. “
• D’après le Bureau du recensement des Etats-Unis, un record de 49 pourcents de tous les Américains vivent dans un foyer où au moins une personne reçoit une aide financière du gouvernement fédéral. En 1983, ce nombre était inférieur à 30 pourcents.

Ces quelques chiffres vous montrent, du moins je l’espère, l’état lamentable où se trouvent les États-Unis depuis un bon moment. Cette situation est due d’abord et avant tout à l’action de Ronald Reagan, ex acteur et cow-boy, au service exclusif des élites. J’expliquerai ici bientôt comment il a réussi à ruiner l’Amérique et enrichir le premier cercle des élites.

J’ose espérer que dans ce contexte certains ici, trop nombreux, arrêteront de baver sur « les Américains ». La décence le justifie. Bavez donc avec moi contre les élites.

Je m’amuse beaucoup, ayant sévi dans la haute finance pendant 42 ans, quand j’écoute la majorité des gestionnaires de fonds ou de fortune, notamment sur BFMTV, qui disent que la bourse va bien grâce à la vitalité de l’économie américaine. Avoir plus de merde dans les yeux que ça, ça n’est pas possible. Attendez vous dans les mois qui viennent à un crash boursier retentissant.

Algarath

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