28 novembre 2015

"Allah Akbar" : Des tags en arabe découverts sur des avions dans les aéroports français...

Des graffitis en arabe ont été découverts sur des avions de la compagnie britannique Easyjet dans des aéroports français, dont un à Roissy et un à Lyon, a-t-on appris samedi auprès de la société et de sources aéroportuaire et policière.
 
Des graffitis en arabe a été constaté en France sur des avions de la compagnie "dans les deux dernières semaines", a indiqué Easyjet, sans préciser la signification de ces inscriptions ni les aéroports concernés. 
 
Une inscription "Allah Akbar"

"Ce n'est rien de plus que des graffitis", affirme la compagnie britannique dans un communiqué. "Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle" et ces graffitis n'ont pas été "considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités", ajoute-t-elle.

Un cas concerne l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le 24 novembre, l'inscription "Allah Akbar" a été retrouvée sur la trappe à carburant de l'appareil, arrivé la veille de Budapest, a affirmé une source aéroportuaire. Elle a été effacée avant que les passagers embarquent.

Une autre inscription en arabe a été constatée le 22 novembre sur la trappe d'accès à la soute à bagages d'un autre appareil d'Easyjet, à Lyon, selon une source policière. L'avion provenait de Marrakech et rien n'indique que l'inscription ait été effectuée à Lyon, selon cette source.

La compagnie britannique dessert 17 aéroports sur le territoire français, dont celui de Bordeaux-Mérignac. 
 
Un phénomène peut-être pas forcément lié aux attentats

La société espagnole Vueling a également été victime de ce type de dégradations: le 19 novembre, deux inscriptions en arabe ont été découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157 passagers le temps de s'assurer de la sureté de l'appareil, selon la source policière.

Selon une source prochaine du dossier, ces graffitis ne seraient "pas un phénomène lié aux attentats" du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. "Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d'autres compagnies", a-t-elle indiqué.

Ces dégradations posent toutefois la question de la sécurité des zones réservées dans les aéroports. Sur la plate-forme de Roissy, 57 personnes ont perdu leur habilitation à travailler à l'aéroport parisien depuis le début de l'année car soupçonnées de radicalisation.

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