10 octobre 2014

Hypermédiatisation de la peur et impact social


[...] Avoir un cas d’Ebola dans le village ou la ville la plus proche devrait soulever certaines inquiétudes. Les dangers de contracter la maladie bien sûr, mais surtout l’impact social. Au-delà d’un certain pourcentage de mortalité dans la population, la société ne réussit plus à fonctionner normalement et les impacts sont ressentis partout, incluant dans la chaîne d’approvisionnement en nourriture, en énergie et en services. Mais bien avant que cela ne se produise, la peur fera réagir les gens qui cesseront de voyager et de consommer. Ils abandonneront leurs postes et responsabilités pour s’isoler. Le prix des denrées explose en quelques semaines à peine, entrainant derrière un monde de famine et de malheurs. Possible que les latitudes nordiques ralentissent la dissémination de la maladie.

PDC

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