09 février 2014

« Nous dissoudrons toutes les Nations »


Dans son livre Geneva Versus Peace (1937), le Comte de Saint Aulaire, l’ambassadeur de France en poste à Londres de 1920 à 1924, se souvient d’une conversation qu’il avait eue lors d’un dîner avec le Directeur de Kuhn & Loeb, Otto Kahn, peu après la Première Guerre mondiale. Ce compte-rendu édifiant avait été bien vite éliminé de la mémoire historique.

Nous avons déjà indiqué les raisons qui avaient présidé au financement du Communisme par les Illuminati.

Ici Kahn indique que les banquiers centraux kabbalistes utilisent également le nationalisme Juif (Sionisme) afin de dissoudre les identités nationales, d’ « unifier » le monde, et de supplanter Dieu pour inverser la réalité.

Il admet que leur but est de détruire l’État-nation :

« Nous les Juifs, formons une Ligue des Nations qui contient les éléments de toutes les autres. C’est cela qui nous qualifie pour unifier les nations autour de nous. Nous avons été accusés d’être les agents qui organisaient leur dissolution. C’est seulement sur des points imperméables à cette synthèse des éléments nationaux, dont les nôtres forment à la fois les modèles et les moyens, que nous agissons comme élément dissolvant. »

Ce passage explique les attaques contre la Lybie, l’Irak, la Syrie – Tous les États-nation indépendants sont visés.

Par le Comte de Saint-Aulaire

J’ai gardé en mémoire la conversation échangée avec une de ces augures dont la table était voisine de la mienne, lors d’un de ces diners internationaux… Il était devenu le directeur d’une grande banque de New York, une de celle qui finançait activement la Révolution Bolchévique… Un invité lui demanda comment il était possible que la haute finance protège et encourage le Bolchévisme, un système hostile à l’industrie bancaire… Notre ami qui se trouvait alors à la tête d’une institution charitable, pris une gorgée de Tokay, fit une pause, pris une longue bouffée sur son énorme cigare… et finit par dire :

« Ceux qui sont surpris de notre alliance avec les Soviétiques oublient que la nation d’Israël forme le plus nationaliste de tous les peuples, car elle est la plus ancienne, la plus unie et la plus exclusive… elle a existé à travers les siècles en dépit de tous les obstacles et sans territoire pour lui donner force et vigueur. Comme la papauté, elle est de forme œcuménique et spirituelle… Mais son regard est tourné vers le futur plutôt que le passé et son royaume est de ce monde.

C’est pourquoi elle est le sel de la terre, pourtant elle est en même temps, le plus dessalé des nationalismes, ce qui signifie que le monde le décante et le dépouille.

Lorsque je dis « dépouille », je veux dire que le vin de notre nationalisme est le plus buvable du monde ; il a le bouquet le plus fin, et les nations du monde l’absorbent avec la plus grande facilité, avec délice et sans le mal de tête du lendemain.

Mais pour revenir au sujet du sel, connaissez-vous le dicton des saleurs de poissons ? Trop de sel corrode la chair, trop peu la laisse pourrir. Ce précepte peut avec justice être appliqué à la fois à l’esprit humain et aux peuples de la terre. Nous, les Juif, l’appliquons sagement comme il se doit, le sel étant l’emblème de la sagesse. Nous le mélangeons discrètement avec le pain que les hommes consomment.

Nous ne l’administrons en doses corrosives que dans des situations exceptionnelles, lorsqu’il est nécessaire de se débarrasser des débris d’un passé immoral, comme ce fut le cas de la Russie Tsariste. Cela devrait vous fournir l’explication partielle de notre regard favorable à l’égard du Bolchévisme ; il s’agit d’une salaison admirable utilisée pour corrompre et détruire et non préserver…

 
Vous m’objecterez que le Marxisme est l’antithèse du Capitalisme qui est tout aussi sacré à nos yeux. C’est précisément pour cette raison, étant directement opposés l’un à l’autre, qu’ils remettent entre nos mains les deux pôles de cette planète et nous permettent d’en être l’axe directeur. Les deux contraires, comme le Bolchévisme et nous-mêmes, trouvent leur identité dans l’Internationale. Ils se retrouvent dans l’identité de leur but, la recomposition du monde par le haut grâce au contrôle des richesses, et par le bas par la révolution.

Pendant des siècles Israël a été tenu à l’écart de la Chrétienté, parqué dans le ghetto… comme punition pour avoir tué Dieu. Ce sort nous a sauvé, et à travers nous, sauvera l’humanité. Grâce à lui, nous avons préservé notre génie et notre mission divine… Notre mission consiste à promulguer une nouvelle loi et à créer un Dieu, c’est-à-dire de purifier l’idée de Dieu et de la réaliser lorsque les temps seront venus. Nous purifierons l’idée de Dieu en l’identifiant avec la notion d’Israël, qui est devenu son propre Messie. Sa venue sera facilitée par le triomphe final d’Israël. Dans ces idées, nous trouvons notre Nouveau Testament, dans lequel nous réconcilions les rois et les prophètes, tout comme la figure de David le roi-prophète, le représentait en personne. Nous sommes rois pour que les prophéties s’accomplissent et nous sommes prophètes pour ne pas cesser d’être roi…

Dans l’organisation du Nouvel Ordre Mondial, nous sommes à l’œuvre à la fois par la révolution et la construction. Notre œuvre révolutionnaire est mise en évidence par le Bolchévisme destructeur, et la construction se révèle par la Ligue des Nations qui est aussi notre œuvre. Le Bolchévisme est l’accélérateur et la Ligue le frein du mécanisme au sein duquel nous sommes à la fois la force motrice et le pouvoir directeur. Quel est le but ? Celui qui est déjà déterminé par notre mission. Israël est une nation synthétique et homogène. Elle est formée d’éléments éparpillés à travers le monde entier, mais unis par la flamme de notre foi en nous-mêmes.

Nous les Juifs, formons une Ligue des Nations qui contient les éléments de toutes les autres. C’est cela qui nous qualifie pour unifier les nations autour de nous. Nous avons été accusés d’être les agents qui organisaient leur dissolution. C’est seulement sur des points imperméables à cette synthèse des éléments nationaux, dont les nôtres forment à la fois les modèles et les moyens, que nous agissons comme élément dissolvant.

Nous ne brisons pas la surface, excepté pour réveiller en profondeur les affinités qui ne se reconnaissent pas encore entres elles. Nous ne sommes le plus grand diviseur commun des nations que pour en devenir leurs plus grands fédérateurs communs. Israël est ainsi le microcosme en germe de la Cité du Futur.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.