18 juillet 2013

Je vois


Je vois, des mondes étranges,
Et je n’ai pas peur,
Très souvent peuplés d’anges,
Qui ne sont que des leurres.

Je vois,
Des milliers de bouddhas,
Aux regards lumineux,
Aux allures de dragons
Nous volant notre feu.

Je vois,
Des démons capricieux,
Aux allures de montagnes,
Aux regards vicieux,
Mais jamais ils ne gagnent.

Et derrière ces chimères,
Il n’y a simplement,
Que de frêles lutins verts,
Ou de grands lézards blancs.

Je vois,
Au plus profond de moi,
Les âmes en détresse,
Qui recherchent leurs Soi,
Pour qu’une sphère apparaisse.

Je vois,
Un vide infini,
Où l’Amour est roi,
Envolés tous ces gris,
Et de retour chez moi.

Une shamane

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