26 mars 2013

Comment soigner une blessure par balle ou arme blanche

Dans les films, tous les héros savent soigner une blessure par balle, alors qu’il s’agit de l’une des formes de traumatismes les plus graves. Et vous ?

Il est très difficile de prédire le degré de dommage causé par une blessure par balle, et la plupart des blessures causées par une arme à feu dépassent de loin ce que vous pouvez raisonnablement traiter. Pour cette raison, la meilleure option est de conduire la victime à un hôpital dès que possible. Voici donc quelques indications sur ce que vous pouvez faire pour stabiliser la victime dans l’intervalle s’il n’y a ni médecin ni hôpital a proximité (ce guide fonctionnera aussi pour les blessures par armes blanches, de type flèches ou couteau).

Que faire ?

Avant tout, assurez-vous que la zone est sécurisée et que vous ne risquez rien. Si elle ne l’est pas, réfugiez-vous ailleurs ou sécurisez le périmètre par vous-même (je recommande à tous les rambos en devenir l’option « réfugiez-vous », mais vous êtes seul juge de la situation).
Contactez les secours dès que possible. Restez calme si vous voulez être à même de donner des informations utiles et pertinentes.
Ne déplacez pas la victime, sauf en cas de nécessité absolue (pour sa sécurité ou pour lui donner accès aux soins).
Suivez les principes du secourisme : Si la victime est inconsciente mais respire, désencombrez ses voies respiratoires. Si la victime ne respire plus, étudiez la nécessité d’un massage cardiaque et d’un bouche à bouche.
Ne retirez pas le projectile sans avis médical, car si il est logé dans une partie vitale du corps il aide peut-être à comprimer l’hémorragie.
En cas de doute, enlevez les vêtements de la victime pour dévoiler les zones touchées, mais sans la bouger. Utilisez par exemple un cutter au besoin ou des ciseaux (oui, même sur un Levis dernière mode, de toutes manières il est déjà probablement déjà troué).


Points de pression en cas d'hémorragie sévère.

Tâchez de contrôler l’hémorragie en combinant les moyens suivants : Compression de l’hémorragie, élévation des membres touchés, points de compressions et garrots. Notez que la compression est la pratique prioritaire et souvent la plus efficace, que le garrot causera l’amputation si il est prolongé et qu’il ne doit pas être retiré sans avis médical.
Immobilisez la zone blessée (attelles, etc…) et appliquez des bandages (si possibles stériles), pour favoriser la coagulation. En cas de besoin des vêtements propres peuvent faire l’affaire.

A savoir :

Vous gagnez des points bonus si vous êtes rapide : Le temps est votre ennemi et dans l’idéal la victime devrait être en chemin pour l’hôpital dans les 10 minutes.
Tâchez d’éviter les infections. N’utilisez pas de pommade sur les blessures profondes et choisissez plutôt des solutions d’eau oxygénée ou des antiseptiques.
En cas d’urgence, le sucre aide la coagulation et lutte (en partie) contre les bactéries. Fouillez la cuisine. (Vous pouvez aspirer les liquides avec des morceaux de sucre blanc et verser du sucre liquide (sirop) dans la plaie. Il empêche la pénétration des bactéries et les emprisonne.)
La glace peut aider la coagulation et limiter la perte de sang. Direction le frigo.

Les blessures par balles ne saignent pas toujours beaucoup, cela ne signifie pas qu’elles sont moins graves et il subsiste des risques d’hémorragies internes (entre autres joyeusetés).
Les coups de feu peuvent provoquer trois types de traumatismes :
-Les dommages causés par l’onde de choc de la balle dans le corps.
-La pénétration (destruction de la chair par le projectile).
-La fragmentation (causées par des morceaux du projectile ou d’os).

Source

6 commentaires:

  1. Comme pour un cheval blessé....une balle dans la tête.

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    1. @Anonyme26 mars 2013 10:06
      Excellent remède ... pour toi quand tu en aura besoin

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    2. Donc tu es immortel par ce procédé.

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  2. Le sucre est un excellent conseil.
    Cependant en milieu tropical, type forêt amazonienne et si l'évacuation aérienne n'est pas immédiate, il vaut mieux éviter ce procédé. Le sucre attire les fourmis (plus agressives qu'en France), les mouches à feu, guêpes...

    Edouard

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    1. Attention, en France il attire les diabètiques-zombis...

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    2. Je tâcherai de retenir le sucre et le froid (et je prends note pour les pays chauds)... On ne sait jamais, même si j'espère que jamais je n'aurai à soigner de telles blessures.

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