18 septembre 2012

Ce que nous réserve Hollande et la gauche caviar


A l’occasion des 100 premiers jours du quinquennat hollandais, un think tank de jeunes (Paul : Socialistes, si si !) âgés de 25 à 35 ans liste 100 mesures à mettre en œuvre. Leur credo : des propositions courtes et accessibles.

Les 100 jours comme une respiration dans la vie politique ? Comme la tradition d’un premier bilan ? Leurs aînés de Terra Nova ou de l’Institut Montaigne s’en chargeront bien pour eux. Composé de jeunes âgés de 25 à 35 ans, le nouveau think tank Cartes sur table revendique un autre rôle, celui de «poil à gratter». Une responsabilité qui sied à leur génération et que ces sympathisants PS, Front de gauche ou Europe Ecologie-les Verts jugent d’autant plus nécessaire que la gauche est au pouvoir.

A l’occasion des 100 jours de François Hollande à l’Elysée, Cartes sur table publie 100 propositions que relaie Libération (lire pages 4 et 5, et en intégralité sur Libé.fr). «Il est évidemment plus confortable de se complaire dans l’opposition, mais nous refusons la critique passive, explique Agathe Cagé, une des cofondatrices. Notre démarche consiste plutôt à nous retrousser les manches pour proposer, échanger et contribuer avec nos idées à changer la vie des gens.» Des idées parfois nouvelles, parfois passées aux oubliettes, que ses membres assurent «ancrées dans le réel et compréhensibles par tous les Français». Pour cela, il a fallu rompre avec la langue technocratique version Terra Nova et sortir des contraintes de la doctrine idéologique. Contre-pied originel pour ce think tank «virtuel», qui affirme «partir de la vie quotidienne» de la cinquantaine de ses contributeurs (hauts fonctionnaires, urbanistes, avocats, militants au chômage) pour formuler des propositions à même d’améliorer celle des Français.

«Boîte à idées». Cent propositions comme un aiguillon, aussi, de ce que ce quinquennat ne doit pas oublier d’être, malgré la crise et les urgences internationales ? «Notre objectif n’est pas de décerner les bons et les mauvais points au gouvernement, assure Agathe Cagé, mais de proposer une boîte à idées originale, en disant qu’il ne faut pas oublier les jeunes, les gens qui cherchent des emplois, ceux qui ne demandent qu’à prendre leur autonomie.» Et si Cartes sur table revendique de ne pas avoir de ligne politique unique, le think tank se place dans le camp de «la gauche de gauche», laissant «la gauche progressiste et centriste» à Terra Nova et consorts.

Enarque, normalienne, Agathe Cagé a, elle, le profil type des jeunes technos qui peuplent les ministères (Paul : financées par le peuple et ne faisant que protéger leurs places, non pas servir le peuple, une élite parasite). De droite comme de gauche. Mais peut-être parce qu’elle est aussi doctorante en sciences politiques - et que sa matière universitaire est le lien entre la sphère politique et la sphère intellectuelle -, la jeune femme sait pourquoi elle a, pour l’instant, choisi une voie différente. «Quand vous êtes dans un cabinet, tout va très vite, vous n’avez pas trop le temps de réfléchir, explique-t-elle. Et quand vous êtes dans un parti, vous êtes trop assoupi pour réfléchir.» Ses aînés apprécieront.

Alors que la France flirte avec la récession et que Hollande a fait de l’équilibre des finances publiques un pilier de son programme, Cartes sur table s’est refusé à dresser un seul inventaire de dépenses nouvelles. «Nous sommes de gauche mais nous sommes également réalistes, explique Agathe Cagé, on s’inscrit dans l’ordre du possible, pas du rêve.» Sur les 100 mesures proposées, 58 ne coûteraient pas un centime de plus à l’Etat - le plus souvent via l’adoption d’une simple norme administrative, plus rarement d’une loi. Mais 35 présenteraient, elles, un coût pour la collectivité - plutôt modique la plupart du temps. Un million d’euros, par exemple, pour créer une bourse nationale des stages de l’enseignement supérieur, 3 millions pour la mise en place d’un numéro téléphonique unique d’urgence sociale.

Seules quelques mesures phare coûtent jusqu’à un milliard d’euros, par exemple la mise en place d’une garantie d’accès de tous aux complémentaires santé (7% de la population n’en bénéficie pas). Même ordre de grandeur pour le respect des promesses françaises en matière d’aide publique au développement (970 millions d’euros).

Doublon. Parmi les 100 mesures, sept ramèneraient de nouvelles recettes suffisantes au financement de l’ensemble des autres. L’abolition d’un quotient conjugal dans le calcul des impôts permettrait notamment de dégager chaque année 24 milliards d’euros, sans rien changer à l’assiette et aux taux de l’impôt sur le revenu. D’autres relèvent du simple bon sens, comme la suppression des Maisons de l’emploi (40 millions), qui doublonnent avec le guichet unique qu’est devenu Pôle Emploi. Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les «revenus fictifs», que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an. «Si toutes ces mesures étaient mises en place, l’Etat serait largement bénéficiaire au final, conclut Agathe Cagé. Cela montre qu’il existe bien des marges de manœuvre sans que cela se traduise par une ponction supplémentaire sur l’économie.»

Source

Paul : nous sommes en plein cauchemar, et tout ces imbéciles qui votent encore, particulièrement pour la gauche, du délire, tout le monde va se retrouver en slip ! N'oubliez pas pas que Hollande faisait parti des "Youg leaders" - Les USA et la finance sont derrière lui, à lui souffler à l'oreille ce qu'il doit faire.

4 commentaires:

  1. Je me souviens d'un temps très lointain où lors d'un cours d’histoire Mlle Doat, mon institutrice de CE2 (ils s'appelaient encore ainsi en ces temps) nous fit part des différentes taxes moyenâgeuses : octroi, gabelle, dîme, afforage, taille, cens, corvées, mainmorte, banalité, etc, je ne me souviens plus de tout.
    Et nous avons beaucoup ri, mais ri, mais ri.
    Je rigole encore, mais jaune, très jaune aujourd'hui, de plus en plus jaune.

    Gnous ou serfs, voilà ce que nous sommes devenus pour ces fous.

    Montet

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  2. On entend plus beaucoup parler de réforme de l'Etat, par contre les taxes et impôts divers, c'est tous les jours!! Pas surprenant de la part de la gauche.
    La prochaine étape: s'attaquer à l'épargne.

    PS: pas de D à caviar.:)

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  3. L'argent ne se volatilise pas. Il s'échange, il circule, ou encore il s'amasse dans les poches de certains...
    Regardez où nous pourrions trouver un peu d'argent pour soulager l'état :
    http://www.francesoir.fr/actualite/politique/senat-une-cagnotte-13-milliard-d-euros%E2%80%A6-154978.html
    ... Et je suis certaine que ce n'est pas le seul endroit...

    Alors oui, les "mesures" de la gauche caviar, ça fait bien sourire.

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