12 août 2012

La mise à mort continue


La mise à mort continue alors que le pays à déjà les deux genoux à terre...

Surtout que la mesure est de toute manière complètement vaine puisque le pays n'a plus d'argent, ils ont déjà été en défaut de paiement total et leur dette a du être purgée à 95%, restaient 5% qu'ils ne peuvent pas payer de toute façon, et on continue de nous faire croire qu'il y a encore une solution et que la Grèce peut encore être sauvée grâce à l'Union Européenne! Quelle mascarade pathétique.

La Grèce sortira de la zone euro, la zone euro éclatera, la monnaie unique se prendra encore une rafale de plomb alors qu'elle est déjà à l'agonie....

Tout va bien dans le meilleur des mondes!

Le programme, mis de coté par le gouvernement Papandréou, va finalement se concrétiser afin de réaliser les 11,5 milliards d'euros d'économies qu'Athènes a promis à l'Union européenne et au Fonds monétaire international (FMI).

C'est 10.000 de plus que les prévisions du plan initial, que le gouvernement socialiste de George Papandréou n'a pas réussi à mettre en place l'an passé. 40.000 fonctionnaires grecs vont ainsi renvoyés sur un total de 700.000.

Le but : réaliser les 11,5 milliards d'euros d'économies qu'Athènes a promis à l'Union européenne et au Fonds monétaire international (FMI). Ce programme devait en effet placer 30.000 fonctionnaires dans une situation de « réserve » au sein de laquelle ils auraient reçu 40% de leur salaire pendant un an avant d'être définitivement limogés. Le dispositif n'a finalement abouti qu'au départ de 6.500 fonctionnaires, principalement via des départs à la retraite.

Les membres du gouvernement chargés des questions économiques, qui vont présenter les détails du plan aux dirigeants des trois partis politiques soutenant le gouvernement, devraient défendre le programme comme la seule manière de convaincre les créanciers internationaux de maintenir la Grèce à flot. « Le plan de mise en réserve sera mené à bien, cette fois », a déclaré à Reuters un responsable gouvernemental qui a souhaité garder l'anonymat. « La dernière fois, cela ne s'est simplement pas produit. » La Grèce manque régulièrement les objectifs budgétaires fixés par ses bailleurs de fonds, irritant certains de ses partenaires européens qui menacent d'entraver le versement de son second plan d'aide, de 130 milliards d'euros, tant qu'elle n'obtiendra pas de meilleurs résultats.

Preuve de bonne volonté face à l'UE

« C'est une mesure qui ne va peut-être pas produire des économies drastiques et immédiates mais elle va crédibiliser tous nos efforts de réformes », a déclaré un second responsable gouvernemental qui a également souhaité garder l'anonymat. « Nous devons trouver les 11,5 milliards d'euros d'économies parce que sans eux il n'y aura pas de nouvelle tranche d'aide. » Le programme de coupes budgétaires comprend également des réductions des dépenses des ministères et la fusion de plusieurs organismes publics qui doivent au total rapporter entre 4 et 5 milliards d'euros.

La majorité des coupes concerneront de nouvelles baisses des traitements versés par l’État, des retraites et des aides sociales, lesquelles représentent deux tiers des 82 milliards d'euros dépensés chaque année par le gouvernement, hors versements d'intérêts. Le gouvernement prévoit aussi de se séparer de dizaines de milliers d'employés en CDD après avoir rationalisé les besoins des ministères et des organismes publics, selon les responsables gouvernementaux. Les dirigeants des partis qui soutiennent le gouvernement avaient donné leur accord de principe aux coupes budgétaires la semaine dernière mais la « mise en réserve » n'a été évoquée que plus tard par le ministre des Finances Yannis Stournaras qui a estimé qu'il manquait encore entre 3,5 et 4 milliards d'euros pour parvenir aux 11,5 milliards d'économies visées.

Tollé dans l'opposition grecque

Les deux partis politiques de gauche, les socialistes du Pasok et la Gauche démocratique (Dimar), qui soutiennent le gouvernement dominé par le mouvement Nouvelle démocratie (ND, conservateur) du Premier ministre Antonis Samaras ont fortement contesté la mesure accusée notamment de s'inscrire à l'encontre de la constitution grecque qui interdit le licenciement de fonctionnaires. « Je suis catégoriquement opposé à la mise en réserve », a déclaré Fotis Kouvelis, chef de file de la Dimar après une rencontre entre les dirigeants des partis mardi. « Cela s'est avéré un fiasco et je ne peux pas soutenir un fiasco. »

Antonis Samaras a soutenu son ministre des Finances Yannis Stournaras, un technocrate indépendant, et s'est engagé à étudier toutes les options nécessaires pour parvenir aux objectifs budgétaires, laissant entendre que la mise en réserve obéirait à des termes différents de la première tentative gouvernementale. Certains experts du marché de l'emploi ont attribué le précédent échec au fait que de vastes secteurs du service public, notamment la santé et l'éducation, ont été préservés de la mise en réserve, au choix de nombreux fonctionnaires de partir en retraite plutôt que d'être limogés, et au boycott de certains organismes publics qui ont refusé de transmettre des données sur leur nombre d'employés.

Les responsables interrogés par Reuters ont jugé que les mesures devraient apparaître socialement justes pour être acceptées par les partis qui soutiennent le gouvernement, notamment en ajustant plus efficacement la réduction des aides sociales aux revenus de leurs bénéficiaires. Les mesures doivent être finalisées avant la fin du mois et être présentées aux représentants de la troïka -UE, FMI et Banque centrale européenne (BCE) -lors de leur prochaine visite qui devrait avoir lieu avant septembre.

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