26 juillet 2012

Qu'attend-on ?

"Si les esclaves humains du monde entier veulent se libérer de la servitude de l'oligarchie et de ses valets, tout ce qu'ils ont à faire est de prendre conscience de la force de leur solidarité. Ils n'ont rien à faire de particulier, juste se croiser les bras et le monde s'arrêtera... Les esclaves humains sont plus puissants avec leurs mains dans les poches que de toutes les manipulations ourdies par leurs maîtres."

 Librement inspiré d'après Howard Zinn "Une histoire des peuples des États-Unis»

11 commentaires:

  1. Appelons ça une forme de désobéissance civile...lorsque les lois (élaborées par les polichinelles au service de l'Oligarchie) sont scélérates, ne les appliquons pas.
    Autant que possible, sortons du système du crédit et de la dette, ce qui fait "vivre" le système financier mafieux.
    Comme nos ancêtres, apprenons à "payer comptant", et pourquoi pas, préférons le troc à la monnaie, ça finira de faire chuter les banques (responsables de la crise de la dette) et donc le nerf de la guerre, l'argent "virtuel".
    D'ailleurs, quand on est chômeur longue durée, ces préceptes on les applique plus ou moins consciemment, vu qu'on ne peut plus avoir de crédits et qu'il faut se "débrouiller" !


    L'ami Pierrot

    RépondreSupprimer
  2. ... oui mais il n'y a pas qu'eux, les chômeurs - longue durée ou pas d'ailleurs, puisque les indemnités se réduisent à peau de chagrin d'année en année ; et les pensionnés, parce que la soi-disant "solidarité nationale" est plutôt chiche avec les pensions d'invalidité ;-)

    RépondreSupprimer
  3. Ce qui cause notre perte est notre capacité à s'accrocher aux dernières miettes qu'ils voudront nous jeter comme au saint sacrement . Et même lorsque les dernières miettes auront été avalées on ira fouiller dans leurs poubelles en les remerciant de nous laisser bouffer leurs restes . Nous avons été dans l'ensemble formatés pour accepter un rôle d'esclave . Dernièrement je discutait avec une bobo de la poste qui me soutenait que tout allait bien chez nous. Après lui avoir demandé des exemples concrets de choses positives, elle n'a pu que me répondre " je ne sais pas il n'y a qu'à regarder autour de nous". ??? . Et de terminer par " il y a plus malheureux ailleurs " . Donc tant que le système nivelle par le bas, tout le monde est content . Et lorsque nous serons arrivés au niveau zéro de la déchéance et de la misère, nous n'aurons plus assez de force ni de moyens pour nous battre . Il ne reste plus qu'à souhaiter une explosion soudaine et imprévue qui serve de détonateur , mais je me demande ce qui pourrait déclencher un tel phénomène ?

    RépondreSupprimer
  4. Je suis pleinement d'accord avec cette rèflexion!
    Mettons nous les mains dans les poches...(pleines de préférence vu le coté pratique de la chose) et essayons d'interférer le moins possible avec lnotre système éco et social

    RépondreSupprimer
  5. Et si on n'a pas de poches, hein ?

    Je ne suis pas tout à fait d'accord pour ne rien faire. J'aurais plutôt tendance à bouger, au contraire, mais à offrir des services en échange d'autres services.... ou bien gratuitement.
    Faudrait pas devenir paresseux, tout de même ! ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Elba.
      L'idée est charmante , mais valable dans un système agropastoral de type tribal uniquement . Comment payer son loyer en "service rendus" ? Même en supposant que l'on vive en quasi autarcie il faudra tout de même avoir recours à un système d'échange de valeurs . Supposons qu'on veuille acheter un cheval ou une carriole , si on doit les payer en services rendus on a pas fini de marner . Ou alors on devra envoyer Madame dans ses atours les plus sexys pour négocier les tarifs :-))
      Acheter un terrain c'est endetter en "heures services" les dix prochaines générations .
      Une réforme des mentalités au point de rendre le troc viable ne me semble pas envisageable dans les conditions actuelles . Tout au plus une solution de dépannage temporaire et encore à caractère local.

      Supprimer
  6. Un million de personnes répondant à la grève générale n'auront JAMAIS l'impact de cent individus qui individuellement n'ont pas peur de la mort...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils mourront, et après ?

      Supprimer
    2. Mon propos était qu'il est beaucoup plus facile de manipuler une foule que cent électrons libres.
      Nous mourrons tous, mais pas nécessairement à l'abattoir.

      Supprimer
  7. Beaucoup de blablabla... alors? "paroles, paroles" pour se donner bonne conscience, mais personne ne fait un mouvement, juste des paroles!!! Bien sur on pourait refuser de payer des impots, retirer l'argent de la banque pendant qu'il est encore à peu près possible de le faire, brûler nos papiers "d'identités" dans un grand feu de joie, arrêter de payer des assuirances stupides et inutiles, etc, etc, ... Mais qui fera le premier pas? et s'il le fait, combien d'humains suivront l'exemple?? Un, deux?? peut être même pas! Au Canada Ghislaine Lanctot l'a fait, combien ont suivis? Pertsonne, Nada!
    Parler donne bonne conscience, agir est tout a fait une autre réalité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En effet agir va te coûter la peau des fesses; sinon plus!
      As-tu peur de mourir???

      Supprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.